Gabon : une enquête en France sur la filiation d’Ali Bongo publiée

    Ali-Bongo-officiellement-candidatle quotidien régional français Midi Libre, publiée une enquête   jeudi dans ce document on précise qu’ Ali Bongo aurait passé une partie de son enfance à Alès, dans le sud de la France. Ces  informations  remettent en cause la thèse selon laquelle il serait un enfant biafrais adopté par la famille Bongo à la fin des années soixante. Réactions.

    Vous vous souvenez Dans son livre Nouvelles Affaires africaines paru en 2014,  le journaliste français Pierre Péan affirmait que le jeune Ali avait été adopté par la famille Bongo en 1967 ou 1968, en pleine guerre du Biafra. Une thèse sur l’origine nigériane de l’actuel président rapidement reprise par l’opposition, et pour cause : selon la Constitution, « toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se comporter comme candidat à la présidence de la République. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération. »

    Mais selon les informations de Caroline Froelig, du journal Midi Libre, Alain Bongo se trouvait en France au moment de sa supposée adoption au Nigeria. La journaliste s’appuie sur des témoignages de professeurs et de camarades de classe, ainsi que sur des photographies qui situent le futur président gabonais dans l’école publique du Plan d’Alès, dans le Gard. Et ce, dès 1965. Des documents qui semblent donc exclure qu’Ali Bongo ait été adopté pendant la guerre du Biafra, mais qui ne prouvent pas pour autant qu’il soit le fils biologique d’Omar Bongo.

    A suivre

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