Dans toutes les entreprises humaines, les réformes profondes suscitent toujours des réticences, des jalousies voire des méchancetés de ceux dont les intérêts sont, directement, touchés. En Guinée, les cadres que les réformes touchent utilisent toutes les méthodes déloyales pour dénigrer les artisans des réformes, qu’ils rendent responsables de leur nouvelle situation. Ils s’en foutent de l’intérêt de la Nation. Leur principale préoccupation, comment détourner l’argent du contribuable. C’est devenu une pratique courante dans notre administration. Et tous ceux qui se mettent sur leurs chemins sont trainés dans la boue avec une presse à leur solde.
Dans ce lot, l’on peut citer le cas d’Aboubacar Makhissa Camara, directeur national des Impôts dont le seul tort est d’avoir osé remplacer certains ‘’inamovibles’’ prenant leurs postes pour des héritages familiaux. Et d’engager des réformes profondes pour mieux mobiliser les recettes.
Ainsi, depuis quelques temps, des cadres véreux et mécontents ont embouché la trompette de la délation avec une chanson mal répétée. Et l’on cite les états généraux des Impôts comme indice de détournements pour ternir l’image d’un jeune cadre qui pourtant a fait ses preuves, en si peu de temps, environ 10 mois.
En effet, au mois d’août passé, les états généraux des Impôts, à Fria, ont permis de dépeindre la Direction nationale des Impôts tant dans son organisation, son fonctionnement que les pratiques et procédures utilisées par ses agents, pour mobiliser les recettes fiscales. Une première en Guinée pourtant qui fait grincer des dents à ceux qui sont hostiles au progrès. Ce travail d’échanges fructueux est contenu dans un document ‘’Rapport des Etats Généraux des Impôts’’ (Lire aussi la prochaine dépêche du même titre sur notre site)
Car, au de-là de son caractère historique, il faut reconnaitre que les états généraux des Impôts, sorte de scanner sur ce secteur névralgique de l’économie de notre pays, ont permis de connaitre ses faiblesses et d’en proposer des solutions au fur et à mesure. Les recommandations de cette rencontre de Fria donnent une nouvelle orientation aux Impôts de la Guinée.
Non seulement les faiblesses ont été identifiées et surtout un comité de suivi présidé par le ministre du budget Mohamed Lamine Doumbouya a été mis en place par décret présidentiel. Un acquis considérable. Les délateurs ne pipent aucun mot de cet acquis, se focalisant sur le montant d’1 milliard de GNF ayant servi à organiser l’évènement tant bénéfique qu’historique pour l’économie de la Guinée.
La volonté manifeste de nuire s’explique par le fait qu’un remaniement ministériel partiel pointe à l’horizon, selon certaines sources. C’est, donc, le moment, le plus propice pour les cadres jaloux, véreux et délateurs de distiller des fausses informations sur des personnes ciblées. Même si celles-ci n’y sont pour rien dans la menace de leurs intérêts égoïstes. C’est, désormais, un secret de polichinelle dans l’administration Guinéenne
Haut cadre du sérail, et très bien formé, Aboubacar Makhissa Camara, le directeur national des Impôts, dépasse, largement, la barre de cent pour cent en recettes fiscales. Qui l’eut cru par ces temps ?
C’est dire qu’une importante partie de ces recettes partait dans des poches connues de toute l’opinion. Et ne pouvant plus se servir comme avant, ils agissent pour ternir l’image du nouveau directeur. Peine perdue, car un travail bien fait parle à la place de celui qui l’accompli.
A la direction nationale des Impôts, le premier changement est perceptible aussi bien par l’accès que par l‘entretien de l’immeuble. Des bureaux équipés comme il se doit pour le fonctionnement normal à la dimension de cette direction et ses représentations à l’intérieur du pays.
- Camaraest un cadre qui n’a pas eu besoin des années lumières, pour imprimer sa marque aux Impôts, maillon important, de l’économie Guinéenne. La gouvernance fiscale s’est, considérablement, améliorée dans ce pays.
On peut ne pas aimer le singe, mais reconnaissons qu’il a des dents blanches. La morale voudrait qu’on ne vilipende pas Aboubacar Makhissa Camara, engagé à réformer les Impôts, à cause de son ministre de tutelle Mohamed Lamine Doumbouya qui est traité de tous les noms d’oiseaux par ses ennemis. Qu’on parle des Hommes sur ce qu’ils font, pas sur ce qu’on veut leur coller mème à tort.
Marco Ibrahim