L’acte s’est produit dans la sous-préfecture de Boffossou, préfecture de macenta. Une femme âgée de 56 ans s’est donnée la mort, jeudi, 1er décembre 2016, par pendaison,, a-t-on appris du correspondant local de l’AGP .
Coho Enè Onivogui ;La victime résidait à Gbelelazou dans la sous-préfecture de Bofossou. Son corps sans vie a été retrouvé pendue à 45m du village à l’aide de son foulard en tissu nylon aux environs de 12h.
Enè était Mariée, elle n’avait jamais fait d’enfant. A cette peine morale vient s’ajouter un cas de vol qu’elle se serait rendue coupable. C’est l’origine de ce nouveau cas de suicide par pendaison.
Selon le commandant de la Brigade de la Gendarmerie de Bofossou, capitaine Kima Béavogui qui s’est rendue sur les lieux pour constater le drame, «la femme s’était rendue coupable d’un vol de quatre bottes de riz et d’argent. En application du Code de conduite de ce village, elle a été exposée publiquement au soleil et contrainte de payer une amende de 400 mille francs guinéens et le double des bottes de riz volées.
Si elle a réussi à payer ce que le Code de conduite du village demande, les peines morales, elles n’ont pu être effacées. Coho Enè Onivogui, femme sans enfant, n’avait personne pour relever son morale . elle s’est mise dans l’isolationnisme total . la pauvre femme aurait publiquement déclaré, qu’elle ne pourrait supporter longtemps cette honte, étant devenue une risée populaire. Tout comme le lycéen du quartier Bamala, elle a mis fin à ses peines morales par pendaison. Ce phénomène est devenu récurent dans cette localité de la Guinée forestière .
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