l’ ONU a indiqué vendredi dernier que depuis le début de l’année, plus de 5 000 migrants ont trouvé la mort en tentant de traverser la Méditerranée pour rejoindre les côtes européennes,
C’est le bilan le plus lourd jamais enregistré même si le nombre de migrants qui ont emprunté la périlleuse traversée a fortement diminué (360 000 contre plus d’un million l’an passé), selon les Nations Unies. À cette période, l’année dernière, on comptait 3 771 décès.
Ce nouveau bilan, revu à la hausse par le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), tient compte de la dernière tragédie en date, pas plus tard que le , 22 décembre. Les gardes-côtes italiens craignent qu’environ une centaine de personnes se soient noyées, malgré l’envoi de quatre opérations de sauvetage dans la zone centrale de la Méditerranée, a indiqué le HCR.
Selon le porte-parole, William Spindler, les causes de l’augmentation alarmante des décès cette année sont multiples. Elles sont notamment « liées à l’utilisation par les passeurs de navires de moins bonne qualité, aux aléas du temps et aux tactiques utilisées par les passeurs pour éviter d’être détectés par les autorités », a-t-il énuméré.
L’envoi par les passeurs d’un grand nombre d’embarcations de façon simultanée complique par exemple le travail des sauveteurs. Fin mai, plus de 13 000 personnes ont ainsi été secourues fin mai en l’espace d’une semaine, 14 000 fin août en 5 jours, dont 7 000 en seulement une seule journée, le 29 août.
Au total, les gardes-côtes italiens ont porté secours à 180 000 personnes sur l’ensemble de l’année 2016.