Conakry :Un imam interpelé pour trafic d’êtres humains

    les hommes du Colonel Moussa Tiegboro Camara continuent le démantèlement des réseaux de présumés trafiquants d’êtres humains à Conakry . un autre réseau arrêté le vendredi 31 mars, ils ont été présenté à la presse ce mercredi 4 avril 2017.

    C’est à Bonfi, dans la commune de Matam, que l’ imam du nom d’El hadj Mohamed Djassy a été interpellé chez lui. Il détenait des passeports et un document dit ‘’Aide de travail’’ à l’international pour les jeunes hommes et jeunes femmes dans le Golfe, Arabie Saoudite, Koweït et Dubaï. Ce document est produit par la société G.D.C et C.K.M en partenariat avec une autre structure du nom de ‘’Helping the girls’’ qui signifie ‘’Aide pour les femmes sans situation’’. Le profil des candidats, le travail à faire, les documents obligatoires à fournir, le salaire y sont détaillés.

    Une fois arrivé au pays de destination, l’immigré devra travailler à la cuisine, au jardin, faire la lingerie, le nettoyage, le toilettage, le gardiennage, la garderie, etc. Le visa et le billet d’avion sont assurés par la structure. Mais ces frais devront être remboursés les quatre premiers mois de travail. Le candidat doit avoir entre 20 et 40 ans et signera un contrat de 24 mois renouvelable pour un salaire mensuel de 200 à 350 dollars le mois. Avant que l’intéressé ne parte, ses parents devront ouvrir un compte où ils pourront prendre de 50 à 100 dollars chaque mois.

    Le présumé Thierno Ousmane Diallo a nié et a expliqué les circonstances de son arrestation : « J’étais allé en Sierra Leone pour mes papiers afin que je puisse voyager. J’ai envoyé ici des marchandises à vendre. J’étais couché à la maison. Ils sont venus me prendre alors que moi je n’envoie pas de gens à l’étranger.
    La femme qui m’aide à voyager m’a confié ces deux personnes-là parce que je suis Guinéen. Elle m’a dit qu’elles ne connaissent pas la Guinée, donc il fallait que moi qui connais le pays vienne les accompagner. Ces deux personnes sont arrivées à destination et ont même parlé avec leurs parents. Moi je ne sais rien dans cette affaire là.»

    De poursuivre Thierno Ousmane, Elhadj Mohamed Djassy affirme que les passeports pris chez lui sont pour ses proches : «Tous ceux qui sont chez nous n’ont confiance qu’à moi, malgré ma pauvreté. Parmi les passeports-là, il y en a pour ma fille, mon petit-fils, mon neveu. Il y a des passeports qu’on m’a confiés. D’autres c’est pour mes proches. »

    a-t-il précisé

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