Detarium senegalense ou microcarpum : Honorable Sinkoun Camara édifié

    le Président de la commission industrie, commerce, mines, hôtellerie, tourisme et artisanat, également président du comité d’appui de RPG Arc-en-ciel aux élections communales en région forestière, a bouclé sa tournée dans la préfecture de Faranah . le mercredi et jeudi la délégation s’est rendue dans les communes rurales de Bendou et de Nialeya .Il s’agissait de venir s’enquérir de toutes les réalités qui entourent l’activité du détarium . un arbre dont le fruit est communément appelé boron en pays malinké et booto en pays sossou.Ce fruit dont la valeur marchande à l’international reste encore méconnu est exporté de la guinée chaque année par les nigérians et ghanéens

    Accueilli dans une ambiance carnavalesque dans toutes les localités visitées , le député Abdourahamane Sinkoun Camara a été situé sur la nature de la plante et de son fruit par les populations et les autorités concernées .

    Kamory Oularé, un des responsables locaux souligne que : « Depuis 7 ans, ce sont des , Nigérians et Ghanéens qui viennent payer avec ces femmes des centaines de tonnes de cotylédon de ce fruit. En plus d’ignorer de l’usage que les acheteurs en font du produit, Kamory Oularé a évoqué des risques que les femmes encourent dans cette activité . Elles sont parfois victimes d’attaques des animaux sauvages des blessures et même morsures de serpent pendant la collecte en brousse .Ce qui est surtout choquant à ses yeux , est le prix dérisoire avec le quel ce produit est vendu aux acheteurs . Seulement 1000 à 2000 Fg au kilogramme .s’est-il insurgé .

    Pour sa part Hadja Djaba Keita directrice préfectorale du commerce de faranah a souligné que les leçons tirées de la campagne agricole 2016 ont permis à son service de prendre des dispositions en vue de sortir de l’anarchie dans la quelle se pratiquait les activités de ce produit . « A cet effet des documents visant à réglementer la filière ont été élaborés par le ministère du commerce ,ces documents ont été mis à la disposition de tous les acteurs impliqués . Désormais ces exportateurs sont obligés de se conformer à la loi. Ils doivent prendre le registre de commercialisation, la carte import export ,la carte d’exportation et être enregistré au niveau de la chambre de commerce ». a-t-elle précisé
    Malgré ces mesures envisager par mon département ce n’est qu’à l’arrivée de cette délégation à faranah que les personnes concernées ont commencé à se mettre en règle. Comme pour dire que se sont certains cadres véreux tapis à l’ombre qui encourageaient toujours cette anarchie ». Déplore t- elle

    De son côté, le messager du Chef de l’Etat, l’honorable Sinkoun Camara après avoir déploré la souffrance endurée par les femmes dans la pratique de cette filière, a exprimé les préoccupations du Président de la République qui a décidé de le dépêcher auprès des populations en vue de recueillir des informations et de lui rendre compte.
    Le député, a dénoncé le prix d’achat dérisoire ainsi que le mécanisme mis en place pour exercer cette activité ;alors que les acheteurs nationaux et étrangers ne paient aucune taxe officiellement à l’Etat . Il promet de rendre compte au Chef de l’Etat, pour que des mesures correctives soient rapidement apportées.

    A que souligner les fruits du détarium macrocarpum ou senegalense, sont ramassés dans plusieurs communes rurales de Faranah.
    Selon les informations, cet arbre renferme d’importantes propriétés thérapeutiques et médicinales. Il est efficace dans le traitement de la diarrhée de la dysenterie, les hémorroïdes et les rhumatismes ainsi que les démasngeaisons cutanées.
    La pulpe du fruit, verdâtre et aigre-douce, est comestible et peut être consommée crue ou cuite. On s’en sert aussi pour confectionner des sucreries ou des crèmes glacées. Cependant, comme elle peut être également toxique, il faut faire preuve de prudence. Les graines sont oléagineuses et comestibles, et une fois broyées servent d’aliment pour le bétail. Au Nigeria, la farine des graines est utilisée traditionnellement comme épaississant dans l’alimentation. La gomme qui s’écoule de l’écorce permet de désinfecter par fumigation les vêtements et les habitations. On fait de la glu avec les racines et on utilise le jus des racines comme enrobage pour couler le cuivre

    Vue donc l’intérêt que suscite ce produit auprès des populations, notamment les femmes ;il appartient aux autorités guinéennes d’œuvrer à la réglementation de la filière et pourquoi pas , monter des projets en faveur des populations impliquées.

    Sekou sanoh 664020659