Une délégation du parlement de l’Union Européenne a été reçue ce lundi 22 mai 2017 par le bureau de l’Assemblée nationale guinéenne . le motif était d’échanger sur les énergies renouvelables, la consolidation de la paix et de la démocratie, l’immigration, l’emploi jeune, entre autres.
Après le tête à tète entre les deux parties, le chef de cette délégation, Gianni Pitella, a souligné les défis à relever : « Ce sont des défis qu’il faut combattre ensemble pour les gagner. Donc pour faire face à ces défis, c’est fondamental d’avoir une coopération entre l’Assemblée nationale guinéenne et le Parlement européen à Bruxelles. C’est fondamental aussi d’améliorer la société civile, la gouvernance du pouvoir politique, la participation des jeunes et des femmes, des organisations de la société civile à ces défis », a expliqué M. Pitella.
Pour sa part l’honorable Michel Kamano,président de la commission économie et finance de l’Assemblée nationale a rappelé les préoccupations de la délégation de l’UE pour le parlement guinéen : «Regardant les relations ACP-UE, le groupe a donné la priorité à l’Afrique en mettant l’accent sur les jeunes et les femmes. Ils ont demandé quelle est l’implication du parlement guinéen quant à la promotion de la démocratie, de la bonne gouvernance et surtout la participation des jeunes et des femmes au combat politique en Guinée et au développement économique et social. C’est qui a dominé nos discussions. La mouvance et l’opposition ont donné des assurances que dans ce pays, nous tenons compte de l’importance que représentent les jeunes et les femmes, le rôle que jouent les femmes parlementaires au sein de notre institution »,
D’ ajouter :« En termes de démocratie, nous n’avons pas caché que nous avons des difficultés, puisque nous étions avec le délégué de l’Union Européenne. Il participe à tous les dialogues. Il comprend qu’il y a eu un accord politique mais qui a du mal à être mis en application. Le président de l’Assemblée nationale a attiré l’attention de la délégation sur le fait que le problème réside dans le manque de cohésion nationale. » a-t-il affirmé
