Un séminaire sur les investissements Japon-Guinée s’est tenu ce mardi à Tokyo sous la présidence du professeur Alpha Condé. L’évènement a été organisé par l’organisation japonaise du commerce extérieur, cette rencontre a enregistré un nombre important d’hommes d’affaires japonais et guinéens .
Dans son discours , le président Alpha Condé a salué l’apport du Japon après le départ des colonisateurs Français en 1958
Le président Alpha Condé a rappelé qu’après la décision du président français d’alors de punir la Guinée, c’est le Japon qui a accepté de faire la cartographie du pays et a été l’un des tout premiers pays à reconnaître le nouvel Etat et à le soutenir. Pour lui, cela reste un acte majeur posé par le Japon et qui doit être poursuivi et renforcé par les deux pays. En poursuivant, le chef de l’Etat a reconnu le grand retard accusé par la Guinée. Il n’a pas manqué d’apprécier ce qui a été fait pendant sa mandature notamment la construction d’hôtels et l’amélioration du climat d’affaires et d’électricité . « Nous souhaitons avoir une nouvelle page avec le Japon », dit-il, regrettant que les investisseurs japonais se pressent très lentement aux portes de la Guinée malgré les potentiels économiques du pays. Ce qui, à ses yeux, doit changer impérativement pour le bonheur des deux pays. Il a aussi souhaité que les dons et aides continuent en faveur de la Guinée mais préféré un partenariat gagnant-gagnant entre les Etats développés et ceux d’Afrique.
Pour le président guinéen ,président en exercice de l’Union africaine les priorités de l’Afrique c’est la promotion des nouvelles technologie et l’énergie pour faire de l’Afrique l’usine du monde avec une main d’œuvre à moindre cout
Alpha Condé s’est insurgé contre l’ingérence. Il a déclaré que tous les problèmes de l’Afrique, ce sont les ingérences des puissants.
De leur coté Les investisseurs japonais se sont dit satisfait de la tenue de ce forum, premier du genre entre les deux pays
A souligner que le Président Alpha Condé, est le premier président guinéen à fouler le sol nippon depuis l’indépendance du pays en 1958
La rédaction
