Selon le dernier rapport de l’Onusida des progrès notables dans la lutte contre le sida dans le monde en 2016 ont été enregistrés , mais de façon encore inégale. Depuis le début de l’épidémie en 1981, 35 millions de personnes sont mortes du VIH, l’équivalent de la population du Canada. Pour la première fois depuis cette date, plus de la moitié des séropositifs ont accès au traitement antiviral et le nombre de décès liés au sida a été quasiment divisé par deux en l’espace d’une dizaine d’années. Autre point positif, le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH a diminué notablement depuis quelques années, passant de 2,1 millions en 2015 à 1,8 million en 2016. Mais ce chiffre est tout de même l’équivalent d’une nouvelle contamination toutes les 17 secondes en moyenne. Si « La balance a enfin penché », certaines régions du monde doivent encore faire des efforts pour contrôler l’épidémie.
C’est particulièrement le cas en Europe de l’Est et en Asie centrale, où l’épidémie continue de progresser de façon alarmante avec 60% de nouvelles infections, principalement en Russie, en Albanie et en Arménie.
Si la situation en Afrique s’améliore, elle diffère selon les régions. L’Afrique australe et de l’Est où vivent plus de la moitié des personnes séropositives est la région qui a enregistré le plus de progrès dans le monde, observant un recul des nouvelles infections de 29 % et une diminution de 42% des décès liés au sida. Pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale en revanche, la diminution des décès par le sida est moitié moindre et 35% seulement des séropositifs disposent d’un accès aux antirétroviraux.