Voici Le « nouveau » président de la CENI, Me Amadou Salifou Kébé en image avec Jacques Gbonemy
Le « nouveau » président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Amadou Salifou Kébé, a tenu une rencontre le jeudi, 27 juillet 2017, au siège de cette institution sis à Cameroun dans la commune de Dixinn, avec les commissaires et l’ensemble des travailleurs de l’institution chargée d’organiser les élections en Guinée , pour une prise de contact et en vue d’expliquer les nouvelles orientations de travail .
Le Directeur du département formation de la CENI, Jacques Bonemy, d’entrée a indiqué que : «… cette rencontre permettra au nouveau président de la CENI de prendre contact avec le personnel de l’institution, afin de mieux informer et éviter les rumeurs… » a-t-il dit
Vous –vous souvenez peut être les rumeurs dont-il s’agit courent depuis la destitution de Bakary Fofana à la tête de l’institution .
De témoigner : «Il y a 2 à 3 mois de cela, que les commissaires de la CENI se posaient des questions notamment sur le disfonctionnement, le non payement des démembrements et les 76 assistants techniques depuis 06 mois. Aussi, depuis 2012, presque la gestion de la CENI est opaque, parce qu’on a un trésorier qui est sensé gérer les biens matériels et financiers de la CENI, mais qui n’a jamais exercé sa fonction. Mais nous sommes arrivés à un moment où il fallait changer cette situation, par ce que nous tendons vers les échéances électorales importantes qui nous interpellent. Nous avons fait une lettre de pétition que nous avons envoyée au bureau pour demander à ce qu’il y ait une plénière qui est l’organe suprême de décision de la CENI. C’est suite à cette plénière que 18 commissaires sur 19 avaient voté en faveur de Me Amadou Salifou Kébé », a fait savoir Jacques Gbonemy.
Comme on aime le dire à tout seigneur, tout honneur ; prenant la parole , le « nouveau » président de la CENI, Me Amadou Salifou Kébé, a affirmé : «pour que la CENI fonctionne bien, c’est important qu’on s’entretienne régulièrement ; puisqu’on était arrivé à un moment où la dignité des commissaires et de l’ensemble des travailleurs de notre institution était bafouée. Il faudrait qu’on se mette au travail pour qu’on puisse organiser les prochaines élections locales en faveur des guinéens. Le changement de gouvernance au sein de notre institution engage en nous une grande responsabilité. Alors, je demande à chacun de rejoindre son bureau et de se mettre au travail».a-t-il exhorté
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