Une citation de Nelson Mandela tweetée le 13 août par Barack Obama au lendemain des violences à Charlottesville est devenue le message le plus aimé de l’histoire du réseau Twitter.
« Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion », a écrit sur le réseau social le premier président noir des Etats-Unis, après qu’un sympathisant néonazi a tué une manifestante antiracisme la veille à Charlottesville, en Virginie. Ce 16 août, le tweet a été aimé 3,2 millions de fois et retweeté 1,3 million de fois.
« No one is born hating another person because of the color of his skin or his background or his religion… »
Cela fait suite ;
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Le président Donald Trump a déclenché une vague d’indignation le 15 août en affirmant que la responsabilité des violences qui ont endeuillé Charlottesville devaient être cherchées du côté de l’extrême droite mais aussi de la gauche et des militants antiracistes qui s’y étaient affrontés.
Ses propos contrastaient de manière saisissante avec la déclaration solennelle de la veille à la Maison Blanche au cours de laquelle il avait dénoncé des « violences racistes » inacceptables.
Le président américain a commencé par avancer que sa première déclaration, très évasive, le 12 août s’expliquait par le manque d’informations dont il disposait. « Les événements venaient d’avoir lieu », a-t-il déclaré, pour justifier sa réaction.
Peut-on parler d’un Volte-face
Mais Donald Trump a ensuite justifié sa première approche. « Je pense qu’il y a des torts des deux côtés, a-t-il lancé. J’ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez un groupe d’un côté qui était agressif. Et vous aviez un groupe de l’autre côté qui était aussi très violent. Personne ne veut le dire ».
« J’ai condamné les néonazis. Mais tous les gens qui étaient là-bas n’étaient pas des néonazis ou des suprémacistes blancs, loin s’en faut, a-t-il poursuivi. Il y avait des gens très bien des deux côtés ».
Le sénateur Bernie Sanders, ancien candidat à l’investiture démocrate, a tweeté à l’adresse de Donald Trump : « Vous faites honte à notre pays et aux millions d’Américains qui se sont battus et sont morts pour vaincre le nazisme ».
.@realDonaldTrump, you are embarrassing our country and the millions of Americans who fought and died to defeat Nazism.
LeBron James
Hate has always existed in America. Yes we know that but Donald Trump just made it fashionable again! Statues has nothing to do with us now!
« La haine raciale a toujours existé en Amérique. Nous le savons, mais Donald Trump vient de la remettre à la mode », a lancé pour sa part la superstar du basket LeBron James.
« Nous devons être clairs. La suprématie blanche est répugnante. Il ne peut y avoir aucune ambiguïté morale », a pour sa part tweeté Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants.