L’ONG club des amis du monde a procédé ce jeudi, à la présentation du rapport d’enquête CAP (connaissance, attitude et pratique) et au lancement du projet de renforcement des compétences communautaires pour la prévention et la lutte contre la traite des enfants dans les préfectures de boké,gaoual,koundara et télemelé’’ . Cette rencontre a regroupé à Conakry, des acteurs des la société civile, les représentants du parlement des enfants, du ministère de l’action social, de l’OIM et des droits de l’homme.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du 10ème fed régional financé par l’union européenne intitulé ‘’soutien à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’ouest’’. C’est dans cette optique à travers l’OIM, que l’ONG club des amis du monde a été sélectionnée pour la mise en œuvre du projet d’enquête Cap et du renforcement des compétences communautaires pour la prévention et la lutte contre la traite des enfants transfrontalières. Selon le chargé des programmes à l’OIM Mikael Asma, l’objectif de ce projet « est de promouvoir l’engagement actif des acteurs non étatiques et des autorités locales dans les activités d’information et de protection des migrants et de la population transfrontalière en Afrique de l’Ouest. Il est reconnu que les organisations de la société civile ont un important rôle à jouer dans la mise en œuvre de l’action. C’est ce qui explique le choix de l’ONG CAM. Ainsi la réalisation de cette enquête constitue le socle de ce projet » a-t-il affirmé .
Pour Le président de CAM Boubacar Sylla Cette enquête a permis à son ONG de donner des orientations sur la qualité des messages et sur la nature des outils de sensibilisation à mettre à la disposition des acteurs dans les préfectures concernées. Il promet d’exécuter le projet à bon escient en vue de mériter la confiance des partenaires :« nous avons mené cette enquête dans des conditions très difficiles .Mais nous avons abouti à des résultats très encourageant. Les documents seront partagés, à tous les partenaires ; chacun utilisera pour apporter une contribution dans l’intérêt supérieur des enfants. Et nous nous engageons à mener à terme les objectifs que nous avons contractés avec l’OIM sous financement de l’Union européenne » rassure t-il .
De son coté Boubacar Sidiki Camara président du comité national de lutte contre la traite des personnes au ministère de l’action sociale, a réitéré la détermination de son département à accompagner activement les acteurs de la société civile dans les projets de ce genre.
L’enquête a duré deux mois. Selon le président de L’ONG CAM, la traite des enfants est effective en Guinée. Pour éradiquer ce fléau, il sollicite l’implication de l’Etat en mettant en application la loi contre la traite des enfants.
SEKOU SANOH