Après les ateliers préfectoraux de validation des avants- projets des textes, le ministère de la jeunesse est dans le processus de validation des textes juridiques, avant-dernier virage avant les élections.
Réunis au palais du peuple de Conakry, plus de 170 participants dont 50% de filles, tous venus des 33 préfectures du pays, sont en concertation de 48h. Ceci permettrait de réagir sur les différents amendements faits au cours des précédents ateliers avant, éventuellement, la validation des textes proprement dits. Ces textes sont les statuts, le règlement intérieur et les critères d’éligibilité.
Au nom du ministre de la jeunesse, Moustapha Naité, en mission hors du pays, Michel Koïvogui, représentant le ministère, a souligné l’importance de la mise en place d’une structure faîtière de jeunesse pour le président Alpha Condé. Au-delà du fait que la mise en place du CNJ soit une recommandation de la charte africaine de la jeunesse, elle est aussi un besoin légitime et ultime exprimé par la jeunesse lors de la consultation nationale de la jeunesse en 2015 en Guinée, a-t-il martelé.
S’exprimant au nom du Système des Nations Unies, Marc Rubin, a pour sa part, a expliqué l’importance de la mise en place de cette structure, avant de promettre l’accompagnement des partenaires.
« Cet atelier va démontrer encore de manière éloquente notre engagement collectif à œuvrer pour l’épanouissement des jeunes qui incarnent l’espoir et l’avenir de nos pays, en mettant en évidence la nécessité de développer le capital humain et productif de la jeunesse », a-t-il encore ajouté à la presse.
En avril dernier, le gouvernement guinéen a évoqué, lors du conseil des ministres, le processus de création du Conseil National des Jeunes, « structure faîtière » des organisations de jeunes du pays.
Autrement dit, le CNJ se veut comme un « cadre d’échange, de concertation et d’action », en vue de la « participation responsable » des jeunes au développement de leur pays. L’une des solutions des problèmes auxquels les jeunes sont confrontés passe donc par le renforcement d’un cadre institutionnel et organisationnel qui prend en compte l’organisation verticale et horizontale des jeunes.
MDiallo