En séjour en France depuis plusieurs mois, l’ancien Président de la transition guinéenne peut se frotter les mains. La justice guinéenne vient de rejeter la plainte formulée par plusieurs victimes des massacres du 28 septembre 2009, a-t-on appris.
Dans une ordonnance rendue le 19 octobre 2017 , le pool des juges d’instruction en charge du dossier des évènements du 28 septembre 2009, dit « n’y avoir pas lieu à informer » la plainte visant l’ancien président de la transition guinéenne, conformément au réquisitoire supplétif du Procureur de la République près le Tribunal de Dixinn. En d’autre terme, ils ne vont pas l’instruire, apprend-on.
Le 28 septembre 2017, Sidy Souleymane Ndiaye a fait un réquisitoire supplétif tendant à l’information de ladite plainte par toutes les voies de droit et décerner un mandat d’arrêt international contre le Général Sékouba Konaté.
Entre autres motifs invoqués par le pool des juges pour motiver leur décision c’est le fait qu’une commission rogatoire est en cours d’exécution auprès des autorités judiciaires Françaises concernant le Général Sékouba Konaté.
Aussi, les informations concernant la filiation complète de l’intéressé sollicitées auprès de la Direction nationale de la Police de l’air et des frontières n’ont pas été notifiées par celle-ci qui dit ne pas disposer d’information dans ses bases de données et archives, concernant le Général Sékouba Konaté.
Selon nos informations les plaignants ont interjeté appel auprès de la Cour d’Appel. Mais en attendant que celle-ci ne statue, le Général Sékouba Konaté peut se frotter les mains et tirer un grand ouf de soulagement.
Dossier à suivre…