Le Burundi est devenu officiellement ce vendredi 27 octobre 2017 le premier pays africain à quitter la Cour Pénale Internationale, un an après avoir notifié son départ à l’institution judiciaire. La Cour compte 122 Etats-membres dont 34 pays africains, le plus grand bloc continental.
L’Afrique du Sud et le Kenya ont menacé de se retirer de la CPI l’accusantde cibler injustement des pays africains.
Pour rappel, la Russie avait en novembre 2016 annoncé le retrait de sa signature du Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI). Elle lui reprochait son manque d’indépendance et de ne pas avoir été à la hauteur des espoirs placés en elle.
Ce que l’on observe aujourd’hui, c’est que depuis l’arrestation du Président Laurent Gbagbo, le procureur a des difficultés à réunir des preuves contre l’ancien président ivoirien. Dès l’origine, il semble que le dossier n’a pas été bien ficelé.
Au delà de tous ces couacs et déceptions de cette Cour Pénale Internationale qui semble orientée et téléguidée et dédiée spécialement à l’Afrique, il semble à présent nécessaire et souhaitable de travailler à renforcer la Cour africaine de la justice et des droits de l’homme. Cela renforcera davantage la coopération africaine et donnera plus de solidité à l’intégration africaine tant attendue et souhaitée par nos populations pour rééquilibrer le rapport de force dans un monde en perpétuelles mutations.
Babacar BA
Citoyen sénégalais