Le Président du parti pour la démocratie et l’espoir (PADES) Dr. Ousmane Kaba était ce vendredi face à la presse. Objectif, parler de différend qui existe entre son parti et le département de l’administration et de la décentralisation dirigé par le général Bouréma Condé.
« Le premier pilier de la démocratie, c’est le libre choix des citoyens de ceux qui les gouvernent. C’est le peuple qui choisit ses dirigeants par des élections. Le choix des dirigeants passe aussi par l’organisation libre d’un parti politique. Les partis politiques sont les vecteurs essentiels de notre démocratie. L’alinéa 3 de l’article 10 de notre constitution dit que tous les citoyens ont le droit de former des associations et des partis politiques. L’administration n’a la possibilité d’interdire à un guinéen de ne pas former son parti politique, de ne pas exercer des activités politiques, économiques, sociales et culturelles’’.
Dans un courriel adressé au parti PADES , le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation a souligné que son refus de valider le changement dénomination du rassemblement des démocrates indépendants ( RDI) en parti des démocrates pour l’espoir (PADES) est lié au délai de 2 mois qui a été excédé par le PADES. Pour le dirigeant dudit parti, ce refus du ministère du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation constitue une violation des droits fondamentaux.
Pour Ousmane Kaba ‘’l’honneur de la politique, c’est de gagner par les urnes et non d’éliminer administrativement des concurrents potentiels ».
Pour le rétablir dans ses droits le député compte faire recours : « Devant cette confiscation d’un droit démocratique et constitutionnel, nous privilégions la voie légale afin d’éviter que la violence n’entache notre processus démocratique » a rassuré Dr. Ousmane Kaba.
Cheick