Comparution à nouveau ce lundi 6 novembre 2017 devant le tribunal criminel de première instance de Dixinn des accusés : Alpha Oumar Boffa Diallo AOB, Fatou Badiar Diallo et Jean Guilavogui. Ils sont poursuivis pour des faits d’association des malfaiteurs, de tentative d’assassinat, de destruction d’édifice privé , de consommation de chanvre indien, d’attentat à la sûreté de l’Etat, de détention illégale d’armes de Guerre. A-t-on constaté sur place ;
Ces accusés ci-haut cités ont été condamnés à perpétuité pour les uns et à 15ans de prison pour les autres par l’arrêt de la cour d’assise de Conakry du 13 juillet 2016.
Mais , la cour Suprême a dans son arrêté N291 du 27 mars 2017 cassé et annulé cet arrêt en vue de respecter dit-elle le principe de double degré de juridiction(la forme et le fond) .
Pour l’avocat de la défense Me Salifou Béavogui la procédure de condamnation n’a pas été respecté .C’est pourquoi ils ont demandé à la cours suprême cette cassation.
Après plusieurs échanges entre les avocats, le ministère public et la partie civile, sous la présidence du procureur Mangadouba Sow ;les avocats de la défense ont déclaré la nullité de la procédure et demandé la mise en liberté de leurs clients.
Pour le procureur Souleymane N’diaye représentant du ministère public, les accusés ont ébranlé les fondements mêmes de l’Etat jusqu’à touché les intérêts de la société . A cet effet il a demandé le rejet avec énergie, la demande de la défense, de mise en liberté provisoire des accusés sur le fondement des articles 235 et 244 du code pénal .
Le tribunal après analyse du dossier a rejeté la demande.car dit-il ce n’est pas maintenant que commence ce procès. C’est en appel.
Me Salifou et ses confrères de la défense se sont dits choqués par cette décision. Il tout ont de même invité la juridiction de renvoie à la tolérance et au pardon. Surtout que certains condamnés dans le même dossier sont déjà graciés par le président de la République .
De son côté l’agent judiciaire de l’Etat qui s’est constitué en partie civile et représenté à cette audience par Me Joachin GBilimou ,apprécie la décision du tribunal. Pour lui, les faits reprochés sont l’une des plus graves infractions du code pénal guinéen.
Le procès est renvoyé au 16 janvier 2018 pour la suite des audiences .
Sanoh Sékou CHEICK/664020659