Le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants Chercheurs de Guinée (SLECG).Souleymane Sy Savané a dans une déclaration suspendu le mot d’ordre de grève qui devrait démarrer lundi 13 novembre . Cette décision a été entérinée par l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG),
De son coté Aboubacar Soumah, le Secrétaire Général adjoint du SLECG n’entend pas se laisser faire. Il a lancé un appel à la mobilisation pour le mot d’ordre de grève. « Qu’on ne se prête pas à la désinformation, à la pression du pouvoir ni à l’intimidation et à toutes sortes d’exactions qu’ils sont en train de mener. Une fois la grève engagée, ils font multiplier ces exactions, passer de porte en porte pour nous faire fléchir. Donc tenons bien, c’est seulement au bout cela que nous allons réussir», a-t-il déclaré .
Dans son intervention, l’enseignant Aboubacar Soumah a invité ses collègues à ne pas «suivre la désinformation orchestrée par le Gouvernement et ses acolytes qui sont par ailleurs, membres du Bureau Exécutif du SLECG . Ces dissidents, ont pris l’autre côté et ils se sont permis de tenir des déclarations et écrire des messages de suspension contre nous autres responsables du Bureau Exécutif du SLECG qui sommes en train de servir la base.Le syndicat, c’est la base et la représentativité. Le Bureau Exécutif n’est que le représentant de la base qui n’exécute que les ordres venant de celle-ci», a-t-il indiqué.
Poursuivant, il déclare : « étant fidèles à cette ligne, c’est pourquoi nous nous sommes inscrits dans ce combat en prenant toute la responsabilité de signer cet avis de grève. Ceux qui luttent, ce sont ce sont eux qui vivent.»
Pour le syndicaliste Soumah, c’est un manque de volonté de la part du Gouvernement en ne voulant pas respecter un des points de leurs revendications, celui relatif au point d’indice 1030 qui constitue, dit-il, un acquis depuis 2007.
Nous y reviendrons