Toute entorse grave du genou peut s’accompagner d’une lésion du ligament croisé antérieur du genou. Fréquente en football et en ski, cette blessure compromet la stabilité ultérieure du genou. Pour autant, l’intervention chirurgicale n’est pas systématique. Tout dépend de l’âge et de la motivation du patient. Retour sur ses causes, son traitement et sa prévention …
Qu’est-ce qu’une blessure du ligament croisé antérieur du genou ?
C’est une blessure responsable d’une instabilité du genou, ce qui en fait toute sa gravité sur le plan fonctionnel.
- L’articulation du genou comprend deux ligaments qui assurent sa stabilité : le ligament croisé antérieur (LCA) et le ligament croisé postérieur (LCP). Toute entorseou luxation du genou peut léser un ou les deux ligaments et entraîner une instabilité chronique par la suite.
Qui est concerné ?
Au ski, les femmes présentent deux fois plus de rupture du LCA que les hommes. L’atteinte ligamentaire est plus fréquente en période ovulatoire.
La grande majorité des accidents provient de la pratique sportive et notamment le ski alpin, le football, le handball, le tennis, le rugby ou encore le judo .
Quels sont les symptômes d’une blessure du ligament croisé antérieur du genou ?
La laxité (genou lâche, instable) est le symptôme le plus fréquemment constaté dans les suites d’une blessure du LCA.
On peut retrouver à des degrés divers, une douleur, une impotence fonctionnelle (difficulté à se servir de son genou), la perception d’un craquement ou d’un claquement, une impression de déboîtement, une sensation d’instabilité immédiate du genou – le genou ne tient plus, on parle de « patte folle » – et un gonflement, qui peut être lié à une hémorragie dans l’articulation lorsque le ligament s’est arraché.
La rédaction