Du 27 au 29 décembre 2017, une cinquantaine des acteurs de la société civile Africaine se sont réunis à Conakry pour plancher sur la crise migratoire qui frappe le continent ces dernières années aux larges de la mer méditerranée qui a couté la vie à plusieurs africains . Après trois jours d’intenses travaux, cette rencontre a été bouclée le vendredi 29 décembre 2017 au palais du peuple sur note d’espoir qui pourrait freiner le phénomène de la migration irrégulière auquel les jeunes africain se livrent pour rejoindre l’occident.
Selon le secrétaire général du parlement Africain de la société civile, Fiagbedou Koffi, cette rencontre internationale de Conakry a été une occasion pour les participants de réfléchir sur les voix et moyens de lutte contre le fléau de la migration irrégulière en faisant des propositions de solution aux dirigeants Africains et aux institutions internationales.
« Il n’est un secret pour personne, aujourd’hui il y a une crise au niveau de la Méditerranée où nos frères et sœurs périssent dans la mer désirant de se rendre à l’occident précisément en Europe. Voilà la question nous interpelle tous, les gouvernants et les politiques se réunissent tout temps pour réfléchir sur la problématique. La société civile ne peut jamais rester à la marge de ce phénomène sans convoquer une rencontre internationale pour réfléchir et faire des propositions aux politiques, aux institutions internationales pour qu’ils prennent à bras le corps la question.
Au cours de la rencontre plusieurs thématiques liées à la migration irrégulière ont fait l’objet de débats notamment : la pauvreté et la migration en Afrique ;l’ économie du trafic des migrants :
-A qui profite l’argent des migrants ?
-le dialogue public-privé et la promotion de l’emploi jeunes en Afrique ; drame des disparus dans le désert et le naufrage des migrants en Méditerranée ; Migration et terrorisme ; Guerre et migration …
Au terme des travaux de Trois jours, les participants ont formulés des propositions de solution suivie des recommandations qui sont récapitulés dans un document et remis aux dirigeants Africains et des institutions internationales en vue de favoriser leur application.
A en croire le Secrétaire général du parlement Africain de la société civile, l’application des différentes recommandations permettra sans doute de lutter efficacement contre la migration irrégulière en Afrique, parce qu’elles prennent en compte tous les facteurs favorisants ce phénomène et des solutions.
Pour rappelle, le Parlement Africain de la société civile a été crée le 20 juin 2008 lors d’un congrès a ARARE. Il a pour vocation d’être une institution très forte représentative de la société civile Africaine. C’est un hémicycle où se retrouvent les représentants des différentes sociétés civiles des Etats Africains pour réfléchir sur les problématiques du continent Africain et faire des propositions, des plaidoyers aux institutions internationales et aux gouvernants.
A noter que cette rencontre s’est tenu sous le thème : la société civile Africaine face au défi de la crise migratoire et placé sous le haut patronage du président Alpha Conde, président de la république de guinée et président en exercice de l’Union Africaine. Mais l’absence total des membre du gouvernement a beaucoup durant tout au long des travaux a beaucoup marqué les organisateurs.