Cours des comptes : Mohamed Diarré présente le rapport annuel des activités de l’année 2016 de son institution

    Le président de la cour des comptes  Mohamed Diarré était devant les journalistes jeudi 11 janvier 2018 au siège de l’institution à Kaloum .

    Ce premier rapport annuel d’activités  à pour objectif de faire connaitre aux lecteurs, les attributions, les compétences et l’organisation de la cour des comptes. Il  rend compte des résultats des activités de mise en place et d’opérationnalisation de la cour des comptes durant sa première année d’exercice.

    La production de ce rapport annuel d’activités de la cour pour l’année 2016, est un effort de communication. Il  est composé en quatre grandes parties, la première partie porte sur les attributions, les compétences et l’organisation de la cour des comptes, dans sa deuxième partie, la mise en place, la composition et les ressources humaines, financières et matérielles de la cour des compte, dans sa troisième partie, les activités réalisées en 2016 par la cour, aux plans institutionnel, organisationnel, du fonctionnement ; de la formation et des arriérés juridictionnels ; la quatrième partie porte sur les perspectives et recommandations de la cour.

    Mohamed Diarré, premier président de la cour des comptes, est revenu sur le bilan annuel de son institution : « ce rapport d’activités 2016 de la cours des comptes présente les grandes lignes des  activités qu’on a eu à faire dans le cadre notre mise en place. D’abord nous avons commencé par recruté des magistrats, nous avons dans ce cadre-là recruté 8 conseillers référendaires en suite 10 auditeurs. Après le recrutement, il fallait formés 13 conseillers  maitres qui ont étés nommés en premier lieu, par ce que juge financier est un métier à part. la cour des comptes est une juridiction financière indépendante et qui a des attributions juridiques et consultatives donc il fallait faire apprendre à tout le monde qu’est ce qu’il faut pour examiner le compte d’un comptable publique, qu’est-ce qu’il faut pour aller contrôler une entité publique, par ce que pour contrôler une entité de l’état directement un ministère, c’est diffèrent  du contrôle d’un établissement publique administrative également du contrôle d’une collectivité  local  et territoriale. Donc, il a fallu élaborer d’un guide de contrôle, c’est ça  que nous sommes atteler et élaboré un manuel de procédure, un code déontologie et beaucoup  d’autres textes  pour que la cour puisse être opérationnelle.

    Parlant des perspectives, Mohamed Diarré dira que la cour des comptes va certainement amorcer une autre approche qui lui permettra d’atteindre ses objectifs et de mieux remplir sa mission.

    Facinet Camara 655765079

     

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