La présidente du réseau des femmes du fleuve Mano River pour la paix (REFMAP), Hadja Saran Daraba Kaba, a exprimé ses inquiétudes sur les violences postélectoralesenregistrées en Guinée.
C’estait au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée vendredi 09 février 2018, à Conakry, sous le thème : « la participation des femmes dans un processus électoral apaisé ».
Accompagnée de certains membres de son organisation, la présidente du REFMAP a dénoncé la montée des tensions politiques au lendemain du scrutin du 04 février dernier: « Les membres du réseau de la Mano river pour la paix sont inquiètes par la tournure que les cycles électorales prennent dans notre pays. Alors qu’on a un code électoral qui est très claire, on a des règles de jeu qui ont été édité avec la participation de tous les acteurs politiques et non politiques. Nous pensons que ces élections communales allaient être le point de départ d’une période d’accalmie dans notre pays. Par ce que cela fait 13 ans qu’on n’a pas eu d’élections communales dans notre pays »A- t-elle expliqué
Face à cette situation, Hadja Saran Daraba Kaba a rappelé: « En 12 ans nous avons eu le temps de discuter, de nous fâcher et cela malheureusement s’est passé par ce que combien de fois l’opposition à marcher pour réclamer les élections communales. combien de fois l’Etat même était embêter , par ce que tous les administrations, la mairie , les quartiers étaient gérer par des structures qui étaient transitoires et provisoires .Maintenant qu’on s’est tous entendus qu’à cette date du 04 février 2018 , nous allons pour les élections et tout le monde à participer au processus électoral notamment les partis politiques et candidats indépendants. .le vote s’est passé et tout le monde étaient heureux du caractère paisible de ce processus de vote le 4 février. Mais malheureusement avant que les résultats définitifs ne soient prononcés on voit qu’il y a une déchirure supplémentaire du tissu social politique dans le pays », a déploré Saran Daraba kaba
C’est pour cette raison que , la présidente du REFMAP invite les citoyens au calme et à la retenue et les candidats à faire recours à la loi pour régler les contentieux électoraux: «certains individus ou groupes d’individus croient que leurs votes ont été volés, trichés. Pourtant les lois que nous avons règlent tout. Il y a une institution , la seule habilité à dire les résultats des élections. Une fois que ses résultats sont publiés, on a les voix de recours en cas de contestation possible. Pourquoi n’utilisent-ils pas ces outils au lieu de faire du tort à des citoyens paisibles qui n’ont parfois rien à avoir avec ce qui se fait dans les officines politiques. Je pense que notre cri aujourd’hui, est un cri pour dire au peuple de guinée, il faut arrêter la violence n’a pas de prix » a conclu Hadja Saran Daraba .
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