A l’interieur du pays pour une tournée de sensibilisation pour la paix , la justice et la cohésion sociale , le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby a trouvé la première personne à trimbaler en justice . C’est son homologue des sports et de la culture Sanoussy Bantama Sow .
Pour cause, de passage dans cette semaine à Marela une sous-préfecture de Faranah , le ministre Bantama Sow a appelé à la violence et à la vengeance.
Interrogé par les journalistes qui l’accompagnent dans sa tournée, , le ministre Gassama Diaby est ferme : « Ces propos de Bantama Sow sont graves, encore plus graves de la part d’un représentant de l’Etat. Ces propos sont injustifiables et inacceptables, quand on sait à quel point la violence dans notre pays créé tant de victimes, de tristesses et de douleurs dans les familles et dans le pays. Avec leur cortège de frustrations et de sentiments d’injustices. Dès lors, le mécanisme de veille et de surveillance annoncé au nom du chef de l’état et du gouvernement au peuple, et dans les partis politiques, s’appliquera à l’auteur de cette vidéo qui circule dans les médias et sur les réseaux sociaux’ .Je l’ai dit et je le redis, nous ne laisserons à personne d’opposer par des propos et des actes des guinéens, des frères et des sœurs. Nous ne laisserons plus rien passer de ce genre de propos et d’attitudes, quel que soit l’auteur ou les auteurs ,personne n’est au-dessus de la loi, qu’on soit membre du gouvernement ou pas, responsable public ou politique, simple citoyen ou agent de sécurité’’.
Le ministre a de conclure « si on veut sauver ce pays, donner tout son sens aux lois et à l’état de droit, et bâtir une société de justice et une nation guinéenne paisible, juste et égalitaire, il faut mettre fin immédiatement et fermement à l’impunité et aux injustices que cela occasionne’’.