Journée ville morte : le mot d’ordre partiellement à Conakry

     »Publiez les vrais résultats issus des urnes ». C’est l’objet d’une journée ville morte  appelée ce lundi 26 février 2018 sur toute l’étendue du territoire national par l’opposition républicaine . A Conakry la journée a été partiellement suivie.

    Dans la commune de  Kaloum par exemple, centre administratif et des affaires, la circulation était fluide.Les banques primaires et stations-services sont restées  ouvertes.

    Au marché Niger, les boutiques étaient ouvertes mais peu d’engouement. Rencontré sur les lieux, Samba Barry , vendeur d’articles de maquillage des femmes , affirme qu’il ne pouvait point rester à la maison. ‘’Moi, je suis venu vendre  parce que j’ai une famille à nourrir ce n’est pas le gouvernement ou l’opposition qui m’aide à supporter cette charge ’’, indique-t-il.

    De Kaloum en passant par Madina à l’aéroport sur  l’auto route fidèle Castro la circulation était très fluide. Des barricades ont été constatées au niveau du marché bonfi mais qui ont été vites dégagées  par les forces de l’ordre.

    A Madina , les boutiques et magasins sont restés quasi fermés .Assis devant sa boutique au niveau du marché madina  Mohamed Keita, estime que la population guinéenne a en a marre des politiques qui ne se battent que pour leurs intérêts. « Si l’opposition croit avoir été trichée, c’est de faire des recours, pas nous dire de rester à la maison, ce n’est pas l’opposition ou la mouvance qui nourrit ma famille ni payer la location de ma boutique. Moi je demande mes amis commerçants à laisser les politiciens faire leur politique. Occupons-nous de nos affaires » A-t-il appelé

    Quelle sera la seconde étape  des séries de manifestations projetées par l’opposition ?

    Wait and see !

    Sanoh Cheick