Les négociations Gouvernement -SLECG :pour le moment aucune entente

    La deuxième journée de negociations entre  responsables du Syndicat des Enseignants et Chercheur de Guinée (SECG) en tête Oumar Tounkoura, deuxième secrétaire général adjoint, également président des négociations et la délégation gouvernementale rien n’est   encore au beau fixe .

    A la sortie de la salle des actes du palais du peuple ce jeudi 1er mars 2018 ; le médiateur de la République Elh Mohamed Saîd Fofana a fait un résumé de la rencontre :« Les syndicalistes vont retourner à la base pour rendre compte et avoir d’autres instructions. Les membres du Gouvernement aussi vont aller rendre compte. Nous nous sommes promis de se rencontrer pour continuer les travaux. La rencontre peut avoir lieu ce soir tout comme demain », dira-t-il

    Oumar Tounkara a de son côté  soutenu  que : «  les négociations vont assez bien dans la mesure où le gouvernement a levé la suspension du salaire du général Aboubacar Soumah.  Nous avons vu le papier, il ne reste plus que le protocole administratif », a-t-il souligné .

    En parlant du noyau dur  de la crise , c’est-à-dire les 40%, Oumar Tounkara a au nom de l’ensmble des membres  du Bureau Exécutif National (BEN) du SLECG, élargi aux membres de la cellule de communication, les secrétaires généraux des 33 préfectures, ceux des cinq communes de Conakry ainsi que tous les enseignants de Guinée, que le paiement intégral des 40% avec effet rétroactif à compter du mois de novembre 2017, est non négociable avant l’ouverture des couloirs pour négocier les 8 millions comme salaire de base : «  Pour le moment, nous n’avons reçu aucune proposition de personne. Nous qui sommes ici, nous n’avons pas la qualité de suspendre la grève. Nous sommes des croix de transmission entre le gouvernement et les enseignants vice versa. Donc, nous sommes à l’écoute du gouvernement » A-t-il insisté

    A ce jour les appels sont de partout pour que les enfants puissent reprendre le chemin de l’école.’’ Gouvernement et syndicat l’avenir de nos enfants sont dans vos mains ‘’ .Peut-on entendre des citoyens 

    F.Camara