Au Brésil, une décision de la Cour suprême divise. Les juges ont voté en faveur du maintien de l’amnistie en faveur des propriétaires terriens qui ont déboisé des terres en Amazonie, avant 2008.
Le nouveau code forestier, entré en vigueur en 2012, a finalement été jugé constitutionnel par la Cour suprême brésilienne. Il règlemente l’usage que les propriétaires peuvent faire de leurs terres, en Amazonie notamment, et permet aux agriculteurs de déboiser les sommets des collines et les abords des cours d’eau.
Très critiqué par les défenseurs de l’environnement, qui l’accusent de favoriser la déforestation, le Code forestier approuvé par la Cour suprême prévoit notamment à ceux qui ont illégalement détruit la forêt, avant l’année 2008, de ne pas payer d’amendes. L’Etat brésilien renonce ainsi au paiement de plus de 2 milliards d’euros d’amendes en retard.
La déforestation a augmenté de plus de 30 %
Les propriétaires doivent en contrepartie adhérer au programme de régularisation environnemental, et s’engager à reboiser des zones où la forêt a été abattue. Soit une condition jugée trop légère par les associations qui tentent de protéger la forêt vierge de l’industrie agroalimentaire, des bucherons et mineurs illégaux.
Entre 2015 et 2016, la déforestation a augmenté de plus de 30% par rapport aux années précédentes.
Une décision polémique, très critiquée par les défenseurs de l’environnement, alors que la déforestation augmente dans la plus grande forêt vierge au monde.
Notre pays la Guinée n’est pas en marge de cette situation. L’abattage des bois de la forêt ziama à macenta par une société est une illustration.
La Rédaction