Le bulletin du gouvernement – février 2018-dossier spécial : 8 mars, journée internationale des droits de la femme : Aïssatou Baldé, ministre de l’environnement, des eaux et forets

    « L’apport des femmes de Guinée est une réalité qui se matérialise par une gamme variée d’activités qu’elles mènent tant dans le secteur formel, qu’informel »

    Pour consulter et télécharger l’intégralité de ce nouveau numéro, merci de cliquer ici.

     Le 8 mars célèbre la Journée Internationale des Femmes ! Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes. La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité car, tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.

     Que représente pour vous la célébration du 8 mars de façon générale ?

    La femme en tant que sœur, mère, épouse et grand –mère reste incontournable dans la vie d’une nation. La femme de façon générale est le pilier et l’épicentre de toutes les activités humaines. Elle contribue efficacement au développement dans toutes  les sociétés sur tous les continents, d’où l’origine  de plusieurs  mouvements historiques de femmes  depuis des  décennies. En célébrant la journée internationale du 8 Mars, les femmes du monde entier mettent à profit l’occasion pour la réflexion et la recherche de solutions visant à améliorer leurs conditions.

    Ainsi l’engagement des femmes, illustré par de nombreuses revendications lors de rencontres internationales, a permis de faire progresser les droits et d’obtenir pour les femmes reconnaissance et équité. Il est à rappeler que cette journée tire son origine de diverses manifestations  dont les luttes ouvrières des siècles passés. Convaincue du rôle et de la place des femmes, le Gouvernement de la troisième République  a toujours accompagné la guinéenne dans la défense de ses droits et dans l’accomplissement de ses devoirs. La création des MUFA pour l’autonomisation des femmes et leur promotion aux différents postes de décisions dans l’administration publique et parapublique  sont des actions fortes  du Président de la République.

     Et quelle est, selon vous, la place qu’occupent les femmes guinéennes dans notre société aujourd’hui ?

    Les femmes guinéennes sont au cœur de la vie des familles, qui constituent la base de notre société. C’est tout dire ; Elles ont été de tous temps à l’avant-garde du bien-être des populations ; Elles donnent la vie  et assurent l’éducation de la famille.

    En milieu rural notamment, ce sont les femmes qui produisent et transforment les aliments, s’occupent des soins sanitaires et veillent au bon fonctionnement des ménages.  De par leur rôle de piliers de la  société, les  guinéennes  se sont toujours impliquées dans la prévention et la résolution des conflits  en vue de  rapprocher les points de vue divergents et réconcilient ainsi  les parties prenantes, tout en contribuant à la vie économique du pays.

    L’apport des femmes de Guinée est une réalité qui se matérialise par une gamme variée d’activités qu’elles mènent tant dans le secteur formel, qu’informel. Toutes choses qui justifient la priorité qu’accorde le Président de la République  à l’émancipation  des femmes.

    En dépit de la place importante octroyée aux femmes, il est indéniable que  des efforts sont à consentir par les politiques et autres acteurs sociaux pour davantage améliorer leurs conditions de vie et de travail.

    Les femmes  doivent s’entraider pour cultiver l’esprit de solidarité, afin de relever de multiples défis auxquels elles font face.

    Est-elle satisfaite ?

    En tant que Ministre, donc Femme politique je dirai OUI, mais beaucoup reste à faire dans la mesure où les femmes n’ont pas atteint leur plénitude dans le développement économique et social de cette nation.

    La bataille doit continuer  pour qu’elles s’épanouissent dans tous les secteurs de  développement du pays.

    La Cellule de Communication du Gouvernement

    La Rédaction :664020659

     

     

    Exit mobile version