Le gouverneur de la ville de Conakry, Général Mathurin Bangoura a annoncé la semaine dernière la réouverture des plages de la capitale guinéenne. Cette décision intervient quatre ans après leur fermeture, suite à un drame survenu à la plage de Rogbané en 2014 ayant causé la mort d’une trentaine de jeunes. A l’occasion de cette réouverture, nous avons rencontré les gestionnaires de la plage de Bennarez dans la commune de Matoto.
Selon Aboubacar Syllachargé de communication de ladite plage ; toutes les dispositions permettant de ne plus revivre ces types de drames sont prises «A la plage de Benarez la disposition est mixte. parce que nous avons notre sécurité ici .D’abord la plage est divisée en 5 zones. Dans les cinq zones on a 80 agents de sécurité plus 10 infiltrés qui sont chargés d’alerte précoce et 25 maitres-nageurs pour le sauvetage. En plus de ces éléments nous avons le scanner pour la détection des armes et toutes sortes de métaux. Même si c’est un colonel d’armée qui vient-il ne peut pas passer avec l’arme sauf par effraction .Il Ya également des Body Gardes qui sont à la rentrée pour le contrôle des billets. Il y a également un partenariat entre nous et la gendarmerie de Yimbaya , le commissariat central de Matoto et la brigade verte du gouvernorat » .
Parlant de la prise en charge M.Sylla Précise « les éléments que je viens de citer quel que soit le montant chacun bénéficie quelque chose à l’aide d’un plan de sécurité bien élaboré ; personne n’est mis à l’écart ».
Le chargé de communication invite les usagers de leur plage au non-violence « Ici c’est un lieu de divertissement ce n’est pas un lieu de guerre .donc nous demandons les visiteurs ; la sérénité, la paix et la bonne cohabitation à la plage.
Une seule difficulté majeure existe dans cette plage’’ la gestion des ordures ‘’ c’est pourquoi nous sollicite de l’aide à l’Etat pour le transfert des ordures. Que l’Etat fasse des investissements pour qu’à notre tour nous allons amortir ces investissements petit à petit. C’est comme ça, ça se passe ailleurs . L’Etat investi et puis on responsabilise une jeunesse dans la gestion . C’est ce que nous voulons ici ‘’ A sollicité Aboubacar Sylla
SEKOU SANOH 664020659