Une conférence de presse a été animée ce jeudi 5 avril 2018 à la maison de la presse par les responsables du syndicat national des travailleurs domestiques de Guinée .A-t-on constaté sur place
Cette conférence de presse du syndicat national des travailleurs domestiques de Guinée a mis un accent particulier sur les raisons de la réélection de la Guinée à la présidence du réseau africain des travailleurs domestiques pour un mandat de cinq ans . L’élection a eu lieu lors de la conférence régionale organisée par la fédération mondiale des travailleurs domestique du 24 au 26 mars 2018 en Tanzanie.
Plusieurs actes ont été posés pendant son premier quinquennat. La présidente du syndicat national des travailleurs domestiques de Guinée et du réseau africain des travailleurs domestiques promet de tout mettre en œuvre en vue d’améliorer davantage les conditions de vie des travailleurs domestiques .
Elle prône pour le respect des droits de ces personnes, en terme de salaire , de dignité et un meilleur traitement au sein des ménages. « Nous voulons que ces travailleurs de l’ombre aient un salaire décent, qu’ils soient reconnus dans tous les ménages et surtout qu’on arrête de les maltraiter parce qu’ils exercent un travail noble à mon sens .Il est rare de voir un travailleurs domestiques qui n’a pas été maltraité ou encore victime de violence physique, psychologique voir même sexuelle, alors qu’ils doivent normalement être traités comme tout autre employé en respectant leur temps de travail, c’est-à-dire, les 8 heures et même bénéficier des privilèges y afférents ».
Elle a aussi parlé de certains faits . « A défaut de saisir l’inspection du travail, ces situations sont souvent réglées à l’amiable .En 2013, le dossier d’une femme licenciée arbitrairement à été défendu par l’inspection du travail ce qui l’aurait permis d’être rétabli dans ces droits, depuis lors, des cas sont enregistrés, mais gérés à l’amiable ».
Selon la présidente de SYNEM-Guinée son bureau n’a pas encore enregistré de cas de viol sur travailleurs domestique , cependant elle n’exclue pas l’existence du phénomène
Les 90% des personnes qui exercent ce travail sont les femmes et parmi elles les enfants dont la plus part analphabètes . C’est pourquoi, dit-elle « la ratification de la convention 189 relative au travail domestique est à saluer et soutenir. Car c’est une loi qui protège cette couche notamment les femmes et les enfants. Aux dires de la présidente de SYNEM-Guinée Pour les enfants son association « demande aux familles des employeurs de les mettre à l’école ou leur faire apprendre un métier ».
Parlant de salaire, le syndicat exige le Smig et voire plus. « Pour les salaires, nous demandons le minium, le Smig, mais certains employeurs ne respectent pas cela surtout à l’intérieur du pays. C’est les expatriés qui payent le plus souvent au delà du Smig».Les visites au domicile des employeurs seraient mal vu par certains, mais les travailleurs domestiques adhérent au mouvement syndical. A-t-elle soutenu
Le secrétaire général adjoint du syndicat national des travailleurs libre de Guinée a pour sa part loué les efforts fournis par ce syndicat. Selon Elh Mamadou Saliou Diallo, ASMAOU BAH mérite cette réélection.
A noté que ce réseau est créé en 2011en Guinée .il compte plus de 2000 membres adhérents .et a pour but de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs domestiques.
SANOH