Pendant 3 jours presque Fria a vibré au rythme des manifestations déclenchées par un groupe de femmes et de jeunes qui demandaient le départ de la préfète Hadja Gnalén Condé.
IL a fallu l’intervention du gouverneur de la région de Boké, le général Siba Séverin Loholamou et certains fils ressortissants de la localité le mercredi 15 mai 2019 pour qu’il y est de l’accalmie
Pour le GL Siba Loholamou il fallait dire la vérité à tous les protagonistes de la crise :.’’Arrivée à fria à 11 heures toutes les rues étaient barricadées par les jeunes manifestants, j’ai d’abord demandé à mon hiérarchie de me donner l’autorisation d’utiliser ma stratégie. C’est ce qui fut fait . Nous sommes allés en négociations dans un premier temps avec les femmes. Celles-ci ont étalé leurs points de revendication au nombre de six ou sept. On les a écoutées et on leur a dit la vérité. Nous leur avons dit que nous prendrons les points de revendication qui sont objectifs et vérifiables fondés des preuves . Nous ne sommes pas venus pour qu’on mente sur quelqu’un, pour qu’on jette de l’anathèmes sur quelqu’un d’autre. Nous sommes venus pour défendre la vérité. Ici a Fria, nous dirons la vérité aux gens de Fria, nous dirons également la vérité à toute personne qui serait pointée du doigt dans cette revendication et c’est ce qui a été fait. L’atmosphère de l’entretien était conviviale et on s’est compris… A partir de là, nous nous sommes mis dans la recherche d’une solution. Parce que quand quelqu’un vous dit qu’il y a quelque chose, allez à la recherche de la chose et c’est ce qu’on a fait depuis hier. Nous sommes allés à la vérification des revendications, point par point. On a trouvé certains points qui étaient justes et ceux qui n’étaient pas justes, on les a refoulés. Je leur ai dit que ce qui s’est passé ne devrait pas se passer. Il y a beaucoup d’autres procédures par lesquelles ils pouvaient passer. Il y a monsieur le maire ici, il y a des cadres préfectoraux, il y a le gouverneur que je suis, il y a le ministre, le Premier ministre, il y a le président de la République et il y a des voies de recours. C’est vrai qu’il y a des points de frustrations qui se sont accumulés, il y a des années durant, il fallait porter cela à la connaissance des autorités que nous sommes… Nous avons dit aux femmes de ne pas céder à la provocation et de ne pas provoquer aussi jusqu’au moment où, compte sera rendu à qui de droit, de tout ce qu’on a vu, de tout ce qu’on a entendu et des décisions qui pourraient éventuellement être prises. Je demande à l’autorité préfectorale aussi de garder la même position, de ne pas provoquer.’’ Dira-t-il
certains parlent de manipulation.
A suivre.