Interrogé ce jeudi 30 mai par nos confrères d’Espace Fm dans l’émission ‘’Les GG’’, sur les propos de l’honorable Amadou Damaro Camara à son encontre , l’ex chef de la junte guinéenne moussa Dadis Camara a sagement répondu en ces termes
« J’ai plutôt une réaction positive. Pourquoi ? Vous avez dans la vie d’un être humain, il y a des moments où on devient sage. Donc, certes, les propos de l’honorable Damaro, je le dis honorable parce que je ne peux pas lui dénier ce titre, et si dans ses propos, il est arrivé à ce qualificatif, je dis que c’est une erreur de langage. Erreur de langage que je demande aux jeunes du collectif qui ont eu à réagir, de se calmer, de pardonner. Pourquoi se calmer et pardonner ? Parce que le tissu social de notre communauté forestière est aujourd’hui fragile vous le savez mieux que moi.
Si je n’arrive pas à leur demander pardon, c’est dans une légitimité qui ont eu à réagir mais, j’aurais voulu qu’ils se calment. Pour ne pas attaquer l’honorable Damaro pour que notre communauté ne s’éternise à travers des situations incalculables.
J’ai jugé nécessaire de réagir pour dire que si l’honorable Damaro l’a dit, je pourrais réagir mais, je l’ai pas fait parce que la sagesse me recommande. Je ne peux que dire à mes frères et sœurs de n’attaquer personne. Mon objectif aujourd’hui est la paix dans ma région forestière comme vous le savez mieux que moi.
C’est une façon de me pousser à parler mais ceux qui le disent [que je suis favorable à la nouvelle Constitution], ça n’engage qu’eux. Moi, je ne peux rien vous dire et je ne veux pas mettre de l’huile sur le feu ». A réagi Dadis
sur son retour au pays Moussa Dadis s »en remet à Dieu:« Moi, je ne suis pas pressé pour revenir en Guinée, parce que personne n’a le pouvoir de décider de son destin, son sort. Le jour où Dieu va juger nécessaire que je vienne au pays, je reviendrai. Mais, pour le moment, je ne fais pas de cela un problème. En toute sincérité, la seule chose que je demande à Dieu, c’est de me préserver la santé et qu’il y ait la quiétude, la paix dans notre chère patrie, c’est ce qui est ma préoccupation majeure », a-t-il déclaré
De poursuivre : « Je ne suis pas en prison mes chers frères et je remercie d’ailleurs le peuple burkinabé avec tout le respect qu’ils ont pour moi et pour leur hospitalité. Personne ne peut me convaincre par rapport à la puissance de Dieu… Quand le moment va venir, ni moi ni vous, personne ne pourra contre », a répondu Dadis .
CHEICK