le SLECG d’Aboubacar Soumah se dit prêt à suspendre son mot d’ordre de grève générale et illimitée qu’il a déclenché le 9 janvier dernier dans le secteur de l’éducation, dès qu’une proposition concrète lui est faite autour de sa plateforme revendicative.
Pour Aboubacar Soumah, dès qu’une proposition concrète est faite aux enseignants autour de leur revendication principale, à savoir les huit millions, le SLECG suspendra aussitôt son mot d’ordre de grève.
«…Tout ce que nous réclamons, c’est l’augmentation de nos salaires ; alors qu’on nous fasse une proposition concrète autour des huit millions et qu’on engage à la fonction publique les enseignants contractuels, dès qu’une proposition concrète nous est faite, on suspendra aussitôt le mot d’ordre de grève », a-t-il indiqué.
Poursuivant sa communication, Soumah, a rappelé que la grève en soi, est un droit consacré par la constitution.
En conséquence, il persiste et signe que les enseignants ne reculeront pas d’un iota face aux menaces et intimidations des autorités.
« Nous sommes dans l’exercice de nos droits, consacrés par la constitution, nous n’allons jamais reculer pour quelle que menace que ce soit. Nous n’avons aucune option politique… Tant qu’une proposition ne nous est pas faite, nous allons maintenir la grève », a -t-il insisté.