C’est à l’occasion d’une visioconférence organisée, ce jeudi 28 mai 2020 , sous la houlette du secrétaire général du ministère de la pêche, de l’aquaculture et de l’économie maritime, Sophiane SANKHON.que l’annonce a été faite . Un projet d’appui au développement de l’aquaculture qui se met en place en Haute et Moyenne Guinée, grâce à un financement du gouvernement guinéen, de la Russie ,du Japon, et du Système des Nations Unies .
Il s’agit d’un projet d’un peu plus 3.135.725 de dollars US. Avec 35 sites piscicoles dont 20 en moyenne Guinée, pour 20 tonnes de poissons attendues au compte de l’initiative qui s’étend sur trois ans et concerne les villes de Siguiri, Kankan et Mandiana en Haute Guinée et celles de Mamou, Dalaba, Pita et Labé en Moyenne Guinée.
La cérémonie de lancement a mobilisé une cinquantaine de participants dont les responsables du projet, l’Eat guinéen et les partenaires financiers et techniques. Dans son discours de circonstance, le Représentant résident du PNUD a «…félicité les institutions nationales et les acteurs clés notamment l’expertise nationale qui ont conçu et orienté cette dynamique intégrée et multi-partenariale de coopération associant la Russie, le Japon et la PNUD autour d’un projet parfaitement arrimé aux priorités nationales, identifiées dans le PNDES (Plan National de Développement Economique et Social) et ce, conformément aux attentes des populations. »
Exprimant de passage le « plein soutien » de son institution à la Guinée et à ses partenaires, Luc Grégoire, sans oublier le Japon, dit « saluer la perspicacité et le choix particulièrement judicieux de la Fédération de Russie pour ce soutien remarquable au développement de l’économie bleue, à la promotion des activités génératrices de revenus et à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. »
Prenant la parole, l’ambassadeur de la Fédération de la Russie en Guinée, Dans ce cas, relève le potentiel naturel guinéen. Avec un accent particulier sur la « longue tradition des liens d’amitié et de partenariat, à dater de 1958. » Et M. Vadim RAZUMOVSKIY d’ajouter que « l’aquaculture pourrait devenir un des moteurs de développement économique durable du pays– la soi-disant « économie bleue » avec l’accent sur les ressources maritimes » « Une sorte de mécanisme d’assurance à court terme pour réduire les risques de l’insécurité alimentaire qui persiste et un levier économique puissant à long terme sous condition de la mise en place réussie des projets de développement », insiste le diplomate Russe.
A préciser que « est cofinancé à hauteur de 3.135.725$ par le Gouvernement de la Fédération de la Russie (1.549.865 USD), le Gouvernement Japonais (1.000.000 USD), le Gouvernement Guinéen (244.480 USD) et le PNUD (341.380 USD).