135 euros : ce sera très bientôt l’amende encourue pour avoir jeté un masque, un mégot ou un autre déchet sur la voie publique a annoncé ce dimanche 7 juin la secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson.
L’amende pourrait même monter à 375 euros, voire 750 euros si la police établit un procès-verbal et le transmet au tribunal. La secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson a annoncé ce dimanche 7 juin l’augmentation à 135 euros, contre 6 euros actuellement, de l’amende pour les personnes jetant des déchets sur la voie publique.
Cette mesure s’inscrit dans la feuille de route pour l’économie circulaire, lancée en 2018. Mais avec les nombreux masques de protection jetés dans la rue en cette période de crise sanitaire due au coronavirus, elle trouve un nouvel écho. Il faut que chacun comprenne que tout déchet jeté par terre finit souvent sa route dans l’océan », a souligné Brune Poirson. La secrétaire d’État à la Transition écologique s’est rendu sur une plage en Gironde pour participer à une collecte de déchets plastiques à la veille de la journée mondiale des océans. « Si on veut des mers et des océans propres, ça commence par des trottoirs propres », a-t-elle souligné.
Les masques mettent 400 ans à se décomposer
Le projet de décret, qui vise à sanctionner plus sévèrement les dépôts d’ordures, devrait être présenté à la mi-juin. Le ministère prévoit également d’intensifier ses campagnes de communication pour inciter les gens à ne pas jeter les déchets n’importe où car ces masques mettent près de 400 ans à se décomposer.
Mais surtout, les laisser à l’air libre, en les jetant par terre notamment, pose un problème écologique et sanitaire. La poubelle public non plus n’est pas forcément le bon réflexe. Il le faut le poser dans un emballage séparé comme un sachet plastique et attendre 24h avant de le jeter dans ses propres ordures ménagères.