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Election présidentielle du 18 octobre : la classe politique guinéenne divisée.

La date du 18 octobre proposée par la Commission électorale nationale indépendante est accueillie favorablement par certains acteurs; D’autres par contre estiment qu’il y a de nombreux préalables avant la tenue de ce scrutin présidentiel.
Alors que la Guinée n’a pas terminé avec la crise politique née de la ténue du double scrutin du 22 mars dernier, le président de la CENI a proposé la date du 18 octobre 2020 pour l’organisation de l’élection présidentielle.
Au parti GRUP, dirigé par l’actuel Ministre d’Etat Papa Koly Kourouma, la date du 18 octobre 2020 ne cause aucun problème.
“À notre niveau nous avons pris acte. Comme c’est l’organe chargé de l’organisation des élections, nous pensons qu’ils ont pris toutes les dispositions nécessaires et ont vu que cette date est tenable. Si la date est retenue, nous irons aux élections. Je pense que cette date n’a pas été donnée à tue-tête. Les organisateurs ont pris toutes les dispositions matérielles, financières pour pouvoir respecter le délai”, a estimé El hadj Papa Koly Kourouma, le leader du parti GRUP.
Contrairement à cet allié du parti présidentiel, l’Union des forces Républicaines ne s’inscrit pas dans une logique d’aller à une quelconque élection présidentielle à l’état actuel du pays. Le parti dirigé par Sidya Touré pense que la Guinéen et les guinéens ont d’autres priorités pour le moment.
“Aujourd’hui notre combat se situe au sein du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution, Ndlr). Nous nous battons pour qu’il y ait un changement démocratique dans ce pays. Et nous pensons manifester jusqu’à ce que cela soit une réalité. La deuxième des choses, nous sommes un parti politique, qui se veut aller à des élections présidentielles. Et la possibilité d’aller à ces élections c’est en octobre pour Alpha ou-bien nous rentrons dans une transition. C’est pourquoi il a cherché à faire une date pour le 18 et nous savons que celle-ci n’est pas tenable pour des raisons liées au problème du fichier électoral, du manque de consensus parce que la CENI n’a consulté personne avant d’annoncer la date. Nous savons que la CENI est dans le dicta d’Alpha et c’est lui qui a donné cette date pour éviter de tomber dans la transition. C’est pourquoi notre combat est de faire partir le système afin que les guinéens élisent un président qui soit en mesure d’unir le peuple de Guinée” a indiqué Saikou Yaya Barry, le secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines.
Pour l’opposant Bah Oury, cette annonce de Kabinet Cissé est une fuite en avant parce que le pays se trouve dans un vide constitutionnel qui ne lui permet pas d’organiser un scrutin de façon normale.
“Cette proposition est une fuite en avant. Nous sommes dans une crise profonde et on fait comme si rien n’était et que nous sommes dans le meilleur des mondes. Alors que nous sommes pratiquement au bord du précipice. La question d’une date pour une ‘éventuelle élection présidentielle n’est pas à l’ordre du jour. Mais comme c’est le troisième mandat qu’ils entendent mettre en avant, ils sont toujours dans cette logique. Par contr La date du 18 octobre proposée par la Commission électorale nationale indépendante est accueillie favorablement par certains acteurs; D’autres par contre estiment qu’il y a de nombreux préalables avant la tenue de ce scrutin présidentiel.
Alors que la Guinée n’a pas terminé avec la crise politique née de la ténue du double scrutin du 22 mars dernier, le président de la CENI a proposé la date du 18 octobre 2020 pour l’organisation de l’élection présidentielle.
Au parti GRUP, dirigé par l’actuel Ministre d’Etat Papa Koly Kourouma, la date du 18 octobre 2020 ne cause aucun problème.
“À notre niveau nous avons pris acte. Comme c’est l’organe chargé de l’organisation des élections, nous pensons qu’ils ont pris toutes les dispositions nécessaires et ont vu que cette date est tenable. Si la date est retenue, nous irons aux élections. Je pense que cette date n’a pas été donnée à tue-tête. Les organisateurs ont pris toutes les dispositions matérielles, financières pour pouvoir respecter le délai”, a estimé El hadj Papa Koly Kourouma, le leader du parti GRUP.
Contrairement à cet allié du parti présidentiel, l’Union des forces Républicaines ne s’inscrit pas dans une logique d’aller à une quelconque élection présidentielle à l’état actuel du pays. Le parti dirigé par Sidya Touré pense que la Guinéen et les guinéens ont d’autres priorités pour le moment.
“Aujourd’hui notre combat se situe au sein du FNDC (Front national pour la défense de la Constitution, Ndlr). Nous nous battons pour qu’il y ait un changement démocratique dans ce pays. Et nous pensons manifester jusqu’à ce que cela soit une réalité. La deuxième des choses, nous sommes un parti politique, qui se veut aller à des élections présidentielles. Et la possibilité d’aller à ces élections c’est en octobre pour Alpha ou-bien nous rentrons dans une transition. C’est pourquoi il a cherché à faire une date pour le 18 et nous savons que celle-ci n’est pas tenable pour des raisons liées au problème du fichier électoral, du manque de consensus parce que la CENI n’a consulté personne avant d’annoncer la date. Nous savons que la CENI est dans le dicta d’Alpha et c’est lui qui a donné cette date pour éviter de tomber dans la transition. C’est pourquoi notre combat est de faire partir le système afin que les guinéens élisent un président qui soit en mesure d’unir le peuple de Guinée” a indiqué Saikou Yaya Barry, le secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines.
Pour l’opposant Bah Oury, cette annonce de Kabinet Cissé est une fuite en avant parce que le pays se trouve dans un vide constitutionnel qui ne lui permet pas d’organiser un scrutin de façon normale.
“Cette proposition est une fuite en avant. Nous sommes dans une crise profonde et on fait comme si rien n’était et que nous sommes dans le meilleur des mondes. Alors que nous sommes pratiquement au bord du précipice. La question d’une date pour une ‘éventuelle élection présidentielle n’est pas à l’ordre du jour. Mais comme c’est le troisième mandat qu’ils entendent mettre en avant, ils sont toujours dans cette logique. Par contre, ceux et celles qui veulent l’intérêt du pays et qui mettent en avant l’intérêt national, savent pertinemment qu’ilil y a un a danger manifeste d’organiser des élections présidentielles à l’heure actuelle. Nous n’avons pas de constitution, nous avons un fichier électoral totalement corrompu et décrié par le monde entier, nous avons une Cour constitutionnelle qui est là pour satisfaire les intérêts du roi et nous avons une CENI qui est totalement discréditée. En d’autres termes, les institutions devant nous permettre d’avoir des élections transparentes, crédibles et apaisées n’existent pas dans notre pays. Faut-il sacrifier l’avenir de la Guinée, ruiner la paix pour une très longue période pour satisfaire seulement les intérêts de quelques personnes qui veulent coûte que coûte se mettre en avant au risque de brûler le pays? Moi je dis, ce qui est l’ordre du jour c’est une transition politique pour mettre le pays sur les rails afin de restaurer l’ordre constitutionnel, refaire totalement le fichier électoral, de la manière la plus crédible, le plus exhaustive possible en vue de relancer un processus permettant aux guinéens de faire confiance à leurs institutions, aux hommes et aux femmes de mieux organiser cette transition afin que le pays sorte de l’impasse actuelle. C’est ça qui est à l’ordre du jour” a déclaré à son tour l’ancien de la réconciliation nationale, Bah Oury.

Soumah pour jeuneguinee.com

 

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