Les épreuves du baccalauréat unique session 2020 ont été lancées le mardi dernier sur toute l’étendue du territoire national .Plus de 96.ooo candidats affrontent cet examen . Deux jours après ,plusieurs constats révèlent des manquements graves enregistrés dans les centres tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.En tous c’est ce que confirme ici l’association scolaire et estudiantine de Guinée.Lisez
Bilan de la deuxième journée du baccalauréat unique, session 2020.
En cette deuxième journée du « baccalauréat unique », deux (2) épreuves ont été soumises aux candidats, pour chaque option respective : Sciences Sociales (Anglais-Géographie), Sciences Expérimentales (Physique-Français), et Sciences Mathématiques (Physique-Français).
Effet, la Commission d’Observation Indépendante des Examens Nationaux (ICONE) à travers ses observateurs indépendants, et son service de renseignements secrets, a observé de près avec un œil vigilant le déroulement de cet examen. Le constat général de cette observation, est le suivant :
Sur l’application et le respect des mesures barrières pour se protéger de COVID-19, le constat à ce point est salutaire, car dans tous les centres visités, la présence des kits de lavage des mains, le port des masques, et la distanciation entre les candidats en classe étaient au rendez-vous, avec la présence des agents soignants sur place.
Pour ce qui est de la sécurité et de la discipline, le constat reste appréciable dans les centres visités de la DCE de Kaloum à la DPE de Macenta en passant par celle de Coyah, Boffa, Faranah et à kankan par exemple. Notre observation n’a enregistré aucun cas d’insécurité ou d’indiscipline de la part des candidats. Les agents de sécurité étaient visibles à la rentrée de tous les centres visités.
Mais en dehors de tous ces aspects positifs constatés sur le terrain, les pratiques malsaines et lugubres ont encore fait sur face à cette deuxième journée malgré les maintes dénonciations faîtes et les mesures annoncées par les autorités éducatives. Ces pratiques sont les fraudes qui se caractérisent par : L’utilisation massive des téléphones smartphones par les candidats en classe d’examen sous les yeux complices de certains surveillants et délégués corrompus. C’est le cas aujourd’hui dans la grande majorité des centres examens dans la capitale Conakry qu’à l’intérieur du pays. En guide d’exemple, nous pouvons citer les centres, Amadou Dieng (DPE de Coyah), lycée Cobayah (DCE de Ratoma), collège 2 Bonfi (DCE de Matam), Collège Ansoumania (DPE de Dubréka), lycée TP et E.P Zébéla Tokpa (DPE de Macenta), parmi tant d’autres.
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