Quelques heures seulement après l’auto-proclamation de Cellou Dalein Diallo candidat de l’UFDG ,comme vainqueur de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, les manifestations accompagnées de violences ont été enregistrées à certains endroits de la capitale et de l’intérieur du pays.Des violences qui ont entraîné des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels.Si ses militants pensent que la rue est le seul moyen de rétablir leur leader dans ses droits, les responsables eux n’excluent pas de faire recours à la cour constitutionnelle. En tout cas ce qu’à laisser entendre ce mercredi 21 octobre, Aliou Condé l’un des vice-présidents de l’UFDG en répondant à la question des journalistes :
«…. on va préparer notre dossier pour la cour constitutionnelle. Nous n’accepterons plus que ce qui s‘est passé aux communales et autres élections puissent se répéter. Que la CENI change les choses volontairement, qu’on change les enveloppe, qu’on change les urnes…Ce sont des modifications que nous ne serions pas accepter cette fois-ci.Nous ne sommes pas sortis du processus, nous suivions le processus mais cette fois-ci nous prenons l’opinion nationale et internationale à témoin. Nous ne voulons pas que ce qui s’est passé lors des communales, un pin-pon entre l’Etat et nous, cette fois-ci l’opinion doit être bien briffée sur la situation pour qu’elle puisse apporter sa contribution sur la recherche de solution.», a déclaré Aliou Condé.
Alors n’est-il pas grand temps d’appeler les militants à la retenue , afin d’éviter ces violences qui ont commencé à prendre de l’ampleur ?
Cheick
