Il s’agit de la première mission du genre depuis celle menée par l’ex-URSS en 1976. Cette ambitieuse opération doit également permettre au géant asiatique de tester de nouvelles technologies, cruciales en vue d’envoyer des astronautes sur l’astre lunaire d’ici 2030.
Pékin investit des milliards d’euros pour rattraper voire dépasser les puissances du secteur (États-Unis, Union européenne, Russie) en termes d’exploration, de recherche ou de lancement de satellites.
Cette mission Chang’e 5 – du nom d’une déesse de la Lune selon la mythologie chinoise – est la nouvelle étape du programme spatial chinois, qui avait frappé un grand coup début 2019 en faisant atterrir un engin sur la face cachée de la Lune, une première mondiale.
La sonde Chang’e 5, qui a quitté la Terre mardi dernier, a pour objectif de collecter environ 2 kg de roches lunaires, notamment en creusant le sol jusqu’à deux mètres de profondeur. Ces échantillons seront prélevés dans une zone géologique bien plus jeune que lors des précédentes missions soviétiques et américaines. Ils devraient permettre d’ajouter des pièces supplémentaires au grand puzzle de l’histoire de la Lune. Le retour des roches sur Terre devrait intervenir début ou mi-décembre.
La télévision publique CCTV a diffusé en ligne mardi une courte séquence montrant la sonde de 8,2 tonnes se poser sur le sol lunaire, tandis que les responsables de cette mission sur Terre applaudissaient devant des écrans de contrôle.