Cinq ans après les accords de Paris, l’état du climat est plus préoccupant que jamais. L’année 2020 n’est pas encore terminée qu’elle sera déjà l’une des trois plus chaudes jamais enregistrées. C’est ce qu’avance ce mercredi l’Organisation météorologique mondiale. La pandémie et le ralentissement de l’économie n’y changeront rien.
2020 est l’année des superlatifs: un réchauffement des océans record et des températures qui frôlent les 40 degrés en Arctique. Mais aussi des incendies massifs en Australie, en Californie et même en Sibérie. En plus d’une saison cyclonique particulièrement active, sans doute influencée par le réchauffement climatique.
Avec 1,2 degré au-dessus des températures de l’ère préindustrielle, 2020 est pour le moment la deuxième année la plus chaude jamais observée. Durant la décennie 2010-2020, c’est également l’année la plus chaude jamais enregistrée.
Il n’y a donc pas de quoi se réjouir, d’autant plus que le phénomène La Niña dans le Pacifique aurait dû contribuer à refroidir quelque peu l’atmosphère.
Quant au confinement, il n’a joué quasiment aucun rôle sur les gaz à effet de serre. Les émissions ont continué à augmenter, simplement moins rapidement.