Les opérations de déguerpissement des encombrants physiques de la route se poursuivent dans la capitale guinéenne. Dans la commune Matoto, précisément à Sangoya, l’initiative est vivement saluée par les habitants de la localité.
Rencontré ce lundi devant sa cour ,une mère de famille sous l’anonymat s’est livrée au micro de notre reporter « Je remercie Dieu, je remercie les initiateurs de ce projet. Nous avons commencé à respirer l’aire pure. Cette bande que vous voyez, à commencer à la première porte jusqu’à la 3ème porte ,était devenue un véritable lieu de pratique de mauvaise vie (alcoolisme, drogue, prostitution ,banditisme etc…) Tous les jours et toutes les nuits ici c’était la vie de débauche.Nos enfants et petits enfants n’ont pas été épargnés .Seule certains parents qui ont eu l’idée d’envoyer leurs enfants à ailleurs. Mais ce que je demande à l’État ,on ne veut pas que cette démolition soit une situation vaine c’est à dire on détruit et on laisse dans la saleté, alors si on détruit et qu’on fasse la valorisation et l’embellissement est la meilleure » suggère-t-elle
Quant aux représentants de la commune et du gouvernorat de la ville de Conakry au niveau de la commune de Matoto pour le déguerpissement ,aucun incident n’a été enregistré depuis le début des opérations à Matoto: « Depuis le démarrage, la commune dont nous supervisons on n’a pas eu de difficultés. Tout se passe très bien parce que tous ces citoyens sont conscient que là où ils occupent appartient à l’État » ont -il souligné
Mohamed Soumah