Le secrétaire général du Syndical libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah, a dans une sortie médiatique le mardi dernier, annoncé le divorce entre sa structure et l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG).
Cette sortie médiatique d’Aboubacar Soumah, a provoqué colère chez le patron de l’USTG pour Abdoulaye Sow. ‘’Tous les enseignants guinéens sont membres de l’USTG. Dans l’autre bureau exécutif, il y avait 4 membres du SLECG au sein de l’USTG. Aujourd’hui, sur les 7, nous avons 4 présents ici. Tous les enseignants guinéens sont à l’USTG, ils ne changeront jamais. Nous ne parlons pas d’une personne X ou Y. La personne morale SLECG est encore à l’USTG .Nous, nous ne parlons pas d’une personne. La personne physique ne nous concerne nullement. Le plus est important, c’est la structure. C’est le SLECG et la FESABAG qui ont fondé l’USTG. Aujourd’hui encore plus hier, le SLECG est à l’USTG dans son écrasante majorité. Demandez aux enseignants, ils vous diront qu’ils à 100% avec l’USTG. Nous n’avons pas de temps à perdre à communiquer sur une personne’’.
Le camarade Sow assure que ‘’le centrale syndicale USTG reste la plus forte aujourd’hui en Guinée. Dans sa composante, nous avons le SLECG, la FESABAG, les transports, les hydrocarbures, les mines. Nous sommes donc une centrale puissante et sereine’’.
Il admet toutefois que ‘’le moment syndical est aujourd’hui divisé par rapports à des intérêts égoïstes. Ce qui fait que nous ne parlons plus le même langage comme par le passé’’.
Pour illustrer ses propos, il indique que ‘’le SLECG est complètement divisé. Vous avez un pan qui est tenu par Mme Kadiatou Bah, vous avez aussi le général Oumar Tounkara, Mohamed Bangoura et autres’’.
A suivre
CHeick M