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Hôpital Ignace Deen : Dr Awada s’exprime sur le mauvais état de saleté des toilettes

Le mauvais état de saleté des toilettes de l’hôpital Ignace Deen, fait la une des réseaux sociaux, ces derniers jours.Pour en savoir plus, les animateurs de l’émission Mirador ont joint Dr Mohamed Awada, Directeur général du CHU Ignace Deen.

« Il ne s’agit pas de cacher la vérité. Nous déjà, nous avons pris des précautions, en suspendant la surveillante de ce service. J’ai aussi donné un dernier avertissement au chef de ce service, parce qu’ils ne font pas leur rôle. Chaque service est autonome et a ses prérogatives incluses dans une feuille de route. Dans cette feuille de route, il est indiqué que l’hygiène doit être respectée. (…). C’est tout simplement une serviette qu’un garçon de salle a jeté dans le pot, c’est ce qui a bouché le trou. Et, ils (les responsables) sont restés comme ça sans rien faire. Toutes les toilettes ont été rénovées dernièrement. Tous les matins, je viens à l’hôpital à 6h du matin, je fais le tour de tous les services. Mais il y a par endroit, des gens qui n’ont pas fait leur travail, c’est pourquoi ils ont été suspendus »,a-t-il expliqué d’entrée.

Pour le directeur  , chaque chef service est responsable du bon fonctionnement  de son secteur. C’est pour quoi dit-il  des sanctions ont été infligés à certains agents et responsables qui ont marqué à leur devoir.

« Vous savez dans le service dont les images sont sorties, le chef a sa toilette. Il ne s’intéresse donc pas aux toilettes publiques, on ne peut que le suspendre. (…). L’hôpital est structuré, il y a des chefs et des surveillants. Mon adjoint est le chef de la commission hygiène. A lui, je ferai un avertissement pour ce qui s’est passé. Pourquoi la surveillante est suspendue et pas son chef ? Parce qu’à elle, j’ai donné deux avertissements déjà. (…). Je m’inscris en faux, l’état des toilettes de notre hôpital ne fait pas honte à l’humain. (…). Ce qui fait les difficultés de nos structures sanitaires c’est que premièrement, nous ne donnons pas le manger aux malades, nous ne donnons les médicaments aux malades. 500 malades, comprenez que chaque jour, il y a quelqu’un qui envoie le petit-déjeuner, un autre envoie le déjeuner, ainsi de suite. On ne peut pas dire que ces gens ne peuvent pas utiliser les toilettes. Il y a toujours des va-et-vient. Chacun vient avec ses comportements désobligeant. On jette même des sachets d’eau dans les toilettes. Chaque deux semaines, on est obligé de procéder au dévidage de ces toilettes. Ça c’est des aléas qu’on ne peut pas gérer. Il y a un service de techniciens de surface mais quand c’est des maudits qui font le travail, voilà ce qui arrive »,martelé Awada

 

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