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Libération d’Alpha Condé :Elhadj Mamadou Sylla, ancien Chef de file de l’opposition guinéenne donne son avis

Renversé le dimanche 5 septembre 2021, par les forces spéciales,  prof. Alpha Condé, est encore détenu par le comité national de rassemblement et de développement CNRD présidé par Mamady Doumbouya. Pour l’opposant Mamadou Sylla  ,il est normal qu’il recouvre sa liberté cependant le président de l’UDG s’oppose à l’idée de le laisser partir à l’étranger. l’ancien chef de file de l’opposition s’est exprimé sur sa page Facebook .Lisez

« En tant qu’humain, je pense qu’on doit le (Alpha Condé, Ndlr) libérer. Mais le laisser sortir du pays, je ne suis pas pour cela. Et heureusement tout ce que je dis aujourd’hui, aucun guinéen ne dira que j’ai retourné ma veste. Souvent votre site m’a interviewé, et tout ce que l’ancien chef d’État faisait je le dénonçais. Étant très proche du président Lansana Conté, je sais comment on a géré les incursions rebelles en 2000.

Quand Alpha Condé est arrivé au pouvoir on en a parlé et il m’a dit un jour, comme Lansana Conté ne voulait pas partir par les urnes, lui, il voulait le faire partir par les armes. Il y a eu des gens qui ont d’ailleurs déclaré à son siège qu’ils ont fait partie de la rébellion et que leur chef était le professeur Alpha Condé. C’est cette rébellion qui avait tué le colonel Panival Sama Bangoura. C’est pourquoi j’ai peur qu’on ne laisse partir libre hors du pays. Il a l’argent, il a assez des relations. Donc je crains qu’il ne déstabilise le pays à nouveau. C’est clair et net.

Je puis dire que toutes les factures que j’ai eu à émettre quand je fournissais l’armée en matériels pendant cette incursion rebelle, il m’avait reproché en disant que je les ai empêchés de venir. C’est tout ce qui fait qu’il n’avait pas payé la facture des matériels que j’avais livré à l’armée. Tout ceci pour vous dire que je suis un témoin oculaire dans cette affaire-là. Je crains qu’il ne reprenne cela quand il sera libre et à l’extérieur du pays. Il faut le libérer, mais il faut le garder en Guinée ici pour qu’on veille sur lui » peut-on

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