Les océans au centre des discussions cette semaine à Lisbonne, avec la conférence des Nations Unies sur le sujet jusqu’à vendredi 1er juillet, alors que toutes les études le montrent : ils vont mal, dû à l’acidification, réchauffement, montée des eaux et la perte de la biodiversité. Les pays vont négocier et discuter, mais 100 États se sont d’ores et déjà engagés à protéger 30 % de leur territoire, terrestre ou marin, d’ici 2030.
Il aura fallu du temps, mais la barre symbolique des 100 pays est franchie : ils s’engagent à protéger 30 % de leurs territoires, terrestres ou marins, d’ici 2030. L’enjeu est particulièrement important pour les océans, puisqu’aujourd’hui seuls 10% de leur surface totale est protégée.
Bonne nouvelle, mais on est encore loin des 193 États membres des Nations unies. Et manquent encore à l’appel des géants comme la Chine, la Russie, l’Indonésie ou le Brésil.
Se pose également la question de la nature de cette protection accordée. Tout dépend de la définition qu’on lui donne et souvent certaines activités néfastes restent autorisées dans de telles zones.
Mais lors de ce sommet ouvert lundi 27 juin à Lisbonne, on se félicite néanmoins de cette avancée. Ce qui importe, c’est la dynamique : cette conférence sur les océans précède en effet une réunion à New York fin aout sur la haute mer, puis suivront la COP27 en Égypte en novembre et enfin la COP15 sur la biodiversité à Montréal en décembre.
Le 30% en 2030, comme on l’appelle, pourrait alors être la clé de voûte d’un traité conclu à son issue, traité qui comporterait alors 193 signatures.