La Conférence de l’ONU sur la biodiversité s’est ouverte, mercredi 7 décembre, au Canada. Et le défi est immense : tenter d’établir en moins de deux semaines une feuille de route pour sauver les espèces et les milieux naturels d’une destruction irréversible.
L’ambition affichée est de sceller un accord aussi historique que celui de Paris pour le climat en 2015. Après deux ans de report, les négociateurs de près de 190 pays sont au travail depuis ce jeudi matin et jusqu’au 19 décembre à Montréal. Avec un objectif : adopter un « cadre mondial décennal » assez ambitieux pour mettre un terme d’ici 2030 à la destruction de la nature et de ses ressources, indispensable à la survie de l’humanité et à la lutte contre le réchauffement climatique.