LFI 2023 : les dépenses de l’Etat chiffrées à36 106,75 .

Les Conseillers nationaux du CNT étaient réunis ce mercredi 28 décembre 2022, en plénière. Il été question d’examiner et adopter le volet dépenses du projet de loi de finances initiale exercice 2023, et le rapport final. Au titre du premier point à l’ordre, le rapport a indiqué que les dépenses de l’Etat s’élèvent à plus de 36milles milliards de francs guinéens.

Il y a donc un accroissement des dépenses de 5 440,07 Mds par rapport à la LFR 2022 est imputable aux dépenses d’investissement pour 3 723,94 Mds (32,21%) et aux dépenses courantes pour 1 716,12 Mds (8,98%).ces dépenses se ventilent comme suit :

A-Dépenses courantes

Projetées à 20 820,79 Mds et portent sur les charges financières de la dette pour 1 245,01 Mds les dépenses de personnel pour 7 360,45 Mds les dépenses de biens et services pour 3 991,05 Mds et les dépenses de transfert pour 8 224,28 Mds

1) Charges financières de la dette

Les charges financières de la dette se chiffrent à 1 245,01 Mds contre 731,69 Mds en LFR 2022 soit une hausse de 513.32 Mds (70,16%) et se décomposent en intérêt de la dette extérieure pour 259,85Mds soit (45,46%) et intérêt de la dette intérieure pour 253,47 Mds (54,54%) et occupent 6,00% des dépenses courantes.

2) Dépenses de personnel

Les dépenses de personnel sont évaluées à 7 360,45 Mds contre 7 125,72 Mds dans la LFR 2022, soit une augmentation de 234,73 Mds (3,29%) due essentiellement au recrutement en faveur du Ministère de la Défense et aux glissements catégoriels envisagés par le Gouvernement.
La part des dépenses de personnel dans les dépenses courantes se situe à 35,45%. Rapportées aux recettes fiscales, elles baissent de 30,21% à 29,63% en PLFI 2023. Ce taux reste encore inférieur au seuil du critère de convergence de la CEDEAO qui est de 35%.

3) Dépenses de biens et services

Les dépenses de biens et services sont projetées à hauteur de 3 991,05 Mds contre 3 450,10 Mds dans la LFR 2022, soit une hausse de 540,95 Mds (15,68%) concernant essentiellement la prise en charge en année pleine des dépenses de fonctionnement des nouveaux Ministères.
Leur part dans les dépenses courantes s’établit à 19,17% contre 18,06% dans la Loi de Finances Rectificative 2022 et absorbent 14,92% des recettes hors dons.

4) Dépenses de transfert

Les dépenses de transfert sont évaluées à 8 224,28 Mds contre 7 797,16 Mds dans la LFR 2022, soit une augmentation de 427,12 Mds (5,48%) due au transfert sous forme d’appui budgétaire du Fonds Monétaire International (FMI) dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire.
La part des dépenses de transfert dans les dépenses courantes est de 39,50 % contre 40,81% en LFR 2022.

B. Dépenses d’investissement

Les dépenses d’investissement y compris les BAS se chiffrent à 15 285,96 Mds (42,40% des dépenses totales) contre 11 562,01 Mds dans la LFR 2022 soit une augmentation de 3 723,94 Mds (32,21%).

Les dépenses d’investissement hors BAS sont évaluées à 14 001,04 Mds contre 10 392,56 Mds en LFR 2022, soit une augmentation de 3 607,48 Mds (34,71%) qui concernent les acquisitions de projets et programmes pour 3 259,66 Mds, les acquisitions hors projets pour 254,94 Mds, les prises de participation pour 37,40 Mds et le Fonds d’Entretien Routier (FER) pour 55,50 Mds.

Ces dépenses représentent 39,40% des dépenses totales et 7,05% du PIB contre respectivement 33,89% et 6,29% dans la LFR 2022.

Nous vous proposons ci-dessous l’intégralité du dit rapport volet dépenses.

rapport Dépenses PLFI 2023 vf3

Au terme des débats le projet de LFI en son volet dépenses à été adopté par la majorité des Conseillers présents.

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