Home À LA UNE Débat d’orientation Constitutionnelle : Voici la Contribution de certaines coalitions de la...

Débat d’orientation Constitutionnelle : Voici la Contribution de certaines coalitions de la société civile

 

La plénière du mardi 23 mai, du Conseil national de la transition a été axée sur  deux points à savoir :

-Le passage des coalitions de la société civile pour leur contribution au débat d’orientation constitutionnelle ;

-La présentation des rapports de mission au  Rwanda et au Bénin.

C’est le Conseil National des organisations de la société civile CNOSC ,qui a ouvert la balle. Dans son discours , la représentante a souligné que son organisation a proposé pour le  pouvoirs exécutif :un régime présidentiel en limitant  les pouvoirs du Président de la République qui ne doit  pas nommer directement à tous les postes de responsabilité civile.

Du pouvoir législatif, une assemblée monocaméral avec la mise en place d’un Conseil d’État ou les membres sont nommés par le Président de la République .

Le CNOCS propose de réduire le nombre d’institutions en gardant celle qui participe activement à la démocratie et à la bonne gouvernance. Telles que la cour constitutionnelle, la cour suprême, la Cour des comptes, la cour de la justice, la haute  autorité de la communication, le Conseil économique, sociale et environnemental. la Commission électorale nnationale.

Parlant du statut des parties politiques l’organisation dit de prévoir  le retrait de l’agrément de tout parti qui n’a pas participé à aucune élection entre deux ans et de privilégier les candidatures indépendantes à toutes les élections locales et nationales.

Selon le CNOCS les préalables suivants doivent être satisfaits par les candidats indépendants à ses élections:-Avoir résider sans discontinuer dans le pays au moins 2 ans avant les élections et d’avoir et d’être né des parents gguinées.

Quant à la maison des associations de Guinée  MAOG,  elle pense que la forme unitaire de l’État est préférable  compte tenu de la spécificité régionaliste du pays.

Que le français soit une langue officielle. Mais qu’il est important de souligner  la nécessité de l’enseignement de la langue anglaise à partir de l’école primaire envue de se préparer aux éventualités du futur  d’avoir comme langue officielle l’anglais.

Sur le  pouvoir exécutif, la MAOG sollicite un  exécutif avec la reduction  des attributions du Président de la République et certaines des attributions du Premier ministre. Elle pense à un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable une fois  et en cas de vacances du pouvoir du Président de la République, que le mandat soit achevé jusqu’à l’organisation des prochaines élections par le président de l’Assemblée nationale d’un parlement monocaméral avec une augmentation du nombre de députés dans les circonscriptions les plus peuplées du pays.

Sur la CENI, qui était l’organe de gestion des élections, la MAOG veut une  revue  des attributions et même sa composition.

La MAOG a conclu son intervention en mettant un accent sur la préservation de la biodiversité mais aussi la lutte contre les changements climatiques en République de Guinée.

La Coalition des femmes et filles de Guinée COFFIG a de son côté introduit sa contribution par informer de l’élaboration d’un projet de loi portant p « parité entre homme et femme » qui sera soumise dans les mois à venir par le ministère de l’action sociale à l’organe législatif de la Transition.

Parlant de la liberté aux devoirs et au droit fondamentaux, la COFFIG propose la prise en compte dans la nouvelle Constitution l’interdiction de l’excision et du mariage d’enfant.

Concernant  Les problèmes de viol des filles mineures ,la COFFIG demande une loi qui soit appliquer dans toute sa rigueur pour que le violeur écope une dure  peine qui permettrait de decourager   tous les autres de faire la même chose sur les gamines.

La contribution de la CONASOG portent sur les intangibilités constitutionnelles, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire,

Parlant de l’intangibilités,la   CONASOG estime qu’il conviendrait de prévoir ce qui suit : « réduire le pouvoir de recours au référendum – on peut prévoir à chaque 15 années un référendum – que le référendum ne soit pas fait pour s’éterniser au pouvoir ».

Quant au pouvoir exécutif, elle souscrit au bicéphalisme c’est à dire, un président de la République et un vice-président comme colistier. En cas de vacance du pouvoir, le vice-président termine le mandat en attendant la prochaine échéance électorale.

Pour ce qui est du pouvoir législatif, le choix de la CONASOG porte sur le bicaméralisme avec « une Assemblée avec 200 députés . Un SENAT en remplacement des coordinations régionales de 93 sénateurs issus des différentes coordinations régionales.

Pour  les poursuites judiciaires  contre  un président  et les membres du gouvernement  la CONASOG  propose la mise en place d’une « chambre qui puisse juger même le président en cas de commission par lui de faute grave .

Concernant  l’animation de la vie politique la CONASOG  propose de réviser « la charte des partis politiques pour l’adapter à l’évolution et prévoir des sanctions contre les militants et les leaders indélicats et  qu’il y ait une loi organique qui doit prévoir tout ce qui est lié au financement des partis politiques

Une quinzaine de coalitions de la société civile ont pris part et apporté leurs contributions pendant cette  plénière

Exit mobile version