À la veille du discours à la Nation du président de la République, le leader du Pastef s’est adressé au peuple à travers ses plateformes. Ousmane Sonko a révélé que le Dialogue national n’était qu’un arrangement entre les différents partis politiques qui y ont pris part.
Le maire de Ziguinchor faisait sans doute allusion aux cas de Khalifa Sall et de Karim Wade, qui sont tous deux inquiétés par des affaires judiciaires et risquent de ne pas pouvoir se présenter à la prochaine Présidentielle.
Invité de RFI et de France 24 ce mardi, l’ancien maire de Dakar a répondu. « J’ai pour habitude de ne jamais réagir à ce type de polémiques futiles et à ces accusations infondées », a-t-il précisé dans un premier temps. Khalifa Sall a rappelé la longue tradition de son mouvement, concernant des initiatives de concertation. « Nous, à Taxawu Sénégal, avons l’habitude de participer à tous les dialogues. Je rappelle à l’opinion nationale et internationale qu’en 2017, j’étais en prison, nous avions été au dialogue. En 2018, j’étais en prison, nous avions été au dialogue. En 2019, j’étais en prison, nous avons été au dialogue. Donc, nous n’avons jamais raté une seule séance de dialogue, puisque pour nous, c’est l’exercice parfait pour régler tous les problèmes politiques auxquels notre démocratie est confrontée ».
Concernant la question d’un échange direct avec le président de la République, Khalifa Sall répond : « Est-ce utile d’échanger avec lui, puisque nous avions la possibilité de nous adresser directement à lui publiquement ? Nous n’en avons pas besoin. Je pense que nous avons exposé au président les problèmes qui ne nous concernaient pas, mais qui concernaient la démocratie et tous les acteurs