Dans ce contexte de tourbillon politique, économique et culturel violent qui souffle sur le continent par des coups d’état généralement pour des questions d’intérêts et de personnes, nous sommes obligés de prendre en compte et solutionner deux (2) problèmes catalyseurs, visiblement camouflés dans les discours de démocrates ou de nationalistes.
Primo: Nos compatriotes militaires sur le continent, tout comme de grands lobby, ont compris que bon nombre des intellectuels civiles africains sont des esclaves du ventre et des privilèges personnels au nom et au compte de l’intérêt général. Donc le boulevard à l’inter manipulation militarocivile et généralement commanditée.
Malheureusement en cas de crimes, les civiles trouvent toujours des échappatoires, au même titre que les militaires pour leurs privilèges et appétits lucratifs trouvent des justifications ( depuis les Gnassingbé Yadema, Mubutu, … en passant par les Sanogo à nos jours) à leur irruption sur la chaîne politicienne.
Secondo: Le panafricanisme d’arnaque et de l’émotion qui se développe actuellement sur le continent, qui au lieu de faire la promotion et la protection intelligentes des intérêts des peuples africains par la valorisation du potentiel jeune et cellui en ressources naturelles, est devenu un tremplin de promotion (économique ou statutaire) personnelle d’une part et d’autre part un terrain de revanche et de compétitions brutales entre des puissances, sans aucun intérêt pour les pays du continent.
Ainsi, alors place au perpétuel recommencement de la souffrance des peuples sur le continent.
Vivement un réveil, non pas de l’émotion ou pour des règlements de compte, mais pour une Afrique compétitive et émergeante dans un monde de mutation profonde sans fin vers les intérêts économiques, matériels et culturels comme prioritaire à tout dans les relations.
Abdoul Sacko, coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée