Un grand coup de froid sur la COP 28. Une lettre au cœur de toutes les conversations. Elle a été rédigée par le secrétaire général de l’OPEP, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il demande en urgence à ses membres de rejeter proactivement tout accord ciblant les énergies fossiles.
À la tribune, le représentant des Émirats arabes unis prend lui aussi la défense du pétrole, du gaz et du charbon : « Nous devons continuer à utiliser toutes les énergies. Sinon, le monde ne pourra pas faire face à la demande ». Cette position suscite la fureur d’une centaine de pays, dont ceux de l’Union européenne. Pour eux, cette COP 28 doit envoyer le signal du début de la fin des énergies fossiles.
Le sultan mise aussi sur le renouvelable
Mais les économies des pays exportateurs de pétrole dépendent majoritairement de ce combustible fossile. D’où la lettre qui met le feu à cette COP 28. Les pays de l’OPEP essayent pourtant de diversifier leurs économies. Dans les Émirats arabes unis, par exemple, le sultan al-Jaber est le patron de la première compagnie pétrolière du pays, mais il est aussi à la tête de la plus grande entreprise d’énergie renouvelables. Des panneaux photovoltaïques pour verdir l’image de l’Émirat
Rfi.fr